Certaines personnes manquent de tact, ou simplement de compréhension...
Mise en contexte: dans un bar, un mercredi soir, mon Charmant musicien nous commande un verre
-Je vais prendre une coors light et un sex on the beach
La barmaid s'exécute. Le petit cure-dent avec orange et cerise tombe au fond de mon verre
-Tu diras à ta baise de ce soir de faire attention pour ne pas s'étouffer, dit la barmaid.
Mon chum est abasourdi. Figé.
-C'est pas ma baise de ce soir. C'est ma blonde
D'autant plus que cette fille-là connait notre relation, mais manque franchement de conversation!
lundi 30 juillet 2007
lundi 23 juillet 2007
La pompiste de service
Je regarde mon tableau de bord. La lumière de l'essence s'allume. Bon, je dois m'arrêter. Je fais le plein. Tout semble normal. J'entre pour payer.
-Bonsoir
-Bonsoir madame. Êtes-vous pressée?
-Heu... non. Pourquoi?
-Bien... j'ai mal au ventre et je me peux plus depuis une heure. Est-ce que vous pourriez me remplacer quelques minutes. Si quelqu'un veut gazer, vous appuyer sur le numéro de sa pompe pour activer. Si quelqu'un veut payer, vous lui dites d'attendre.
-Ok!
Deux clients entrent, vont chercher leur produit, attendent à la caisse.
-Désolé, ça ne sera pas long. Je ne travaille pas ici (aussi bizarre que cela puisse paraître)
Me voilà donc pompiste d'un instant. Le temps que ça dure pour se soulager...
Je trouve la situation plutôt cocasse!!
vendredi 20 juillet 2007
Je reviens chez moi
Je vais chez moi tantôt, en autobus. Je ressens l'énervement. Vous savez, ce petit feeling au creux du ventre. On regarde l'heure sans cesse,on espère le moment. Il me reste 34 minutes précises avant le départ. Direction chez moi. Dans les bras de mon Charmant musicien. Il vient me chercher. Je vais signer mes papiers d'auto. Je repars enfin avec elle et j'aurai la tête légère, le coeur à l'envers, dans les bras de mon amour, le corps couvert de milliers de baisers...
Ah... C'est long... 32 minutes....
Ah... C'est long... 32 minutes....
vendredi 13 juillet 2007
Festival du Gaspillage

Je trouve l'idée intéressante. Un festival où les gens ne sont pas invités à participer. Plutôt rare n'est-ce pas?
J'ai eu vent de ce Festival, instauré depuis deux ans à travers près de 100 municipalités au Québec (si peu encore), parce que je devais faire un article sur le sujet.
C'est vrai que chaque année, on participe à ce festival par ignorance, ou par paresse. Pourtant, les gestes pour réduire sa consommation d'eau sont si simples. Les gens qui lavent leur asphalte m'exaspèrent, leur gazon aussi. À quoi ça sert? Va-t-on vraiment avoir plus de classe ou d'amis avec une entrée de cour lavée?
Un boyau d'arrosage déverse 1000 litres d'eau à l'heure, une quantité suffisante pour étancher la soif d'une personne durant 3 ans... C'est alarmant.
Ce festival parle du gaspillage de l'eau,mais il y a du gaspillage d'électricité, d'objets, de papiers... Ma fibre écologique en mange un coup.
Juste le recyclage, ça l'air à rendre la vie compliquée à bien des gens. Pourtant, est-ce vraiment plus forçant de déposer le papier dans le bac de récup que dans la poubelle? Bon, il faut rincer les plats et boîtes de conserves... Mais il suffit de faire votre vaisselle et de rincer les trucs recyclables à la fin, ça prend 2 petites minutes!!
Il y a tellement de gestes simples à faire: prendre des douches rapides, recycler, récupérer, réutiliser, le compost, utiliser des sacs d'épicerie en coton, utiliser des produits ménagers sans phosphate.
Dans ma vie, je tente de faire le plus que je peux. Je sais que je ne suis pas aussi poussé que Greenpeace, mais de plus en plus je suis l'exemple d'homme comme David Suzuki, qui utilise UN sac de poubelle par mois... Assez incroyable.
Un geste que je pose depuis cette année, qui me facilite la vie, et qui réduit de près de 10 000 tonnes les déchets que je crée: la coupe menstruelle. Vraiment, c'est génial. Adieu tampons et serviettes sanitaires. Ça fait la différence et dans ma poubelle, et dans mon porte-feuille. Et vous, que faites-vous?
http://www.trucsmaison.com/trucs/index.php?categorie=ecolo
mardi 10 juillet 2007
Mésaventure
Je fais un saut dans mon patelin, pour voir mes amis et mon Charmant musicien (comme si j'avais quitté depuis des mois... lol:P).
Le dimanche venu, je dois quitter et revenir dans ma nouvelle demeure, travail oblige. J'embarque dans ce que mon chum surnomme la chose (vieux bazou oblige). L'Abitibi me voici!
Arrivée au Domaine, je mets de l'huile (il boit, ce vieux tacot!) Je repars. Du moins, je tente de repartir.
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
Le tout à trois reprises. Moment déjà vécu.
Je panique. Je contacte mon père.
Mon chum, tel un vaillant chevalier, amène sa monture (neuve pour son cas), vient me porter chez moi et retourne au garage voir ce que mon auto a.
Je n'ai plus de voiture. On la réparera probablement. Mais je pense bien investir dans une automobile plus sécuritaire. Pas question de rester pris encore une fois, no-way!
Le dimanche venu, je dois quitter et revenir dans ma nouvelle demeure, travail oblige. J'embarque dans ce que mon chum surnomme la chose (vieux bazou oblige). L'Abitibi me voici!
Arrivée au Domaine, je mets de l'huile (il boit, ce vieux tacot!) Je repars. Du moins, je tente de repartir.
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
Le tout à trois reprises. Moment déjà vécu.
Je panique. Je contacte mon père.
Mon chum, tel un vaillant chevalier, amène sa monture (neuve pour son cas), vient me porter chez moi et retourne au garage voir ce que mon auto a.
Je n'ai plus de voiture. On la réparera probablement. Mais je pense bien investir dans une automobile plus sécuritaire. Pas question de rester pris encore une fois, no-way!
vendredi 6 juillet 2007
Suggestions 101

Sur un coup de tête, j'ai cliqué sur l'icône du petit panier: ajouter cet article à votre panier, sur le site d'archambault. Juste pour voir s'il était aussi bon que les gens le prétendent.
J'ai ouvert son premier livre, puis son deuxième. Lus d'une traite. En vitesse. Comme pour arriver plus vite à la suite de l'histoire, des annecdotes. Pour savourer chaque mot.
Je n'ai qu'un mot pour décrire son oeuvre: génie.
Un génie des mots, qu'il manipule à sa guise, qu'il métamorphose. Il accentue et change le sens, la connotation. Tout ça avec brio, dans la langue de chez nous, sans préambule. Sans tambour, ni trompette. Nette, frette, sec.
Je vous invite à le découvric, ce cher Fred Pellerin. Pas pour faire comme tout le monde. Mais pour découvrir son univers rempli de magie, de nostalgie, de bon vieux temps.
J'ai lu deux de ses livres, j'entame le troisième. Mon préféré, sans contredit Dans mon village, il y a belle Lurette (toute une femme à découvrir).
Voilà, ma suggestion est lancée!
mercredi 4 juillet 2007
Les préjugés
-L’Abitibi, c’est à l’autre bout du monde
-Mesant. Y paraît que là-bas, ils dorment dans le bois, à côté des chevreuils et des orignaux.
-Pas rien que ça. C’est juste des arbres, pis y’ont même pas l’électricité. Les gens portent des chemises à carreaux et le seul plaisir possible à cet endroit, c’est le ski-doo, puisqu’il neige à l’année longue.
Il y a tellement de préjugés sur l’Abitibi-Témiscamingue, qu’on finit vraiment par y croire. Bon je caricature là, je ne pensais pas stait SI reculé que ça, mais je ne m’attendais pas à voir une civilisation aussi touchée par la mondialisation que l’est Saint-Jérôme par exemple. Il y a environ 30 milles habitants ici, et je crois 45 milles à Rouyn. Hé oui! Mcdo et Wal Mart ont mis le pied dans le nord.
C’est drôle parce que pour les gens d’ici, le Nord, c’est Radisson. Comme pour les gens de Montréal, le Nord, c’est Saint-Jérôme, Tremblant, Mont-Laurier (ils sortent pas souvent on dirait bien :P).
Je vis donc maintenant dans ce coin de pays, pas aussi loin qu’on pourrait le croire. Ce petit bout de chemin à cet endroit me permettra de réduire les préjugés que j’ai, de me bâtir un chez moi et de découvrir ce Québec que j’aime tant.
-Mesant. Y paraît que là-bas, ils dorment dans le bois, à côté des chevreuils et des orignaux.
-Pas rien que ça. C’est juste des arbres, pis y’ont même pas l’électricité. Les gens portent des chemises à carreaux et le seul plaisir possible à cet endroit, c’est le ski-doo, puisqu’il neige à l’année longue.
Il y a tellement de préjugés sur l’Abitibi-Témiscamingue, qu’on finit vraiment par y croire. Bon je caricature là, je ne pensais pas stait SI reculé que ça, mais je ne m’attendais pas à voir une civilisation aussi touchée par la mondialisation que l’est Saint-Jérôme par exemple. Il y a environ 30 milles habitants ici, et je crois 45 milles à Rouyn. Hé oui! Mcdo et Wal Mart ont mis le pied dans le nord.
C’est drôle parce que pour les gens d’ici, le Nord, c’est Radisson. Comme pour les gens de Montréal, le Nord, c’est Saint-Jérôme, Tremblant, Mont-Laurier (ils sortent pas souvent on dirait bien :P).
Je vis donc maintenant dans ce coin de pays, pas aussi loin qu’on pourrait le croire. Ce petit bout de chemin à cet endroit me permettra de réduire les préjugés que j’ai, de me bâtir un chez moi et de découvrir ce Québec que j’aime tant.
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