vendredi 31 août 2007

Des gens ordinaires, les politiciens?


Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je dois parler à un politicien, je suis stressée. Pourtant, ils font partie de la société, comme vous et moi. Ils nous représentent (du moins, ils sont suposés le faire...).
Donc pourquoi être stressée? Peut-être par leurs nombreuses études impressionnantes, leur discours qui n'en finit plus, leurs mots à 100 $ qu'il faut vérifier dans le dictionnaire... Peut-être aussi l'éternel flots de paroles que je dois prendre en note, tout en continuant d'écouter le flot suivant.
J'ai parlé à Marguerite Blais aujourd'hui. Non, moi non plus ça ne me disait rien au départ. Elle est la ministre responsable des aînés au Québec. Elle vient en Abitibi la semaine prochaine. Malgré son poste imposant et son blackberry sur l'oreille, elle semble très sympathique.
L'entrevue est terminée, le stress est tombé. Ne reste plus qu'à écrire son flots de paroles sur le papier journal...

jeudi 30 août 2007

Moment drôle

Le Charmant musicien écoute sa musique sur son ordinateur, moi je flâne ici et là.
-Tiens, je vais aller voir ma belle un peu, dit le C.M, tout en se dirigeant dans la chambre.
-Oh, elle dort. Ma chérie, c'est moi, dis le C.M en caressant les couvertures surélevés par la présence de sa dulcinée
-Chérie, dors-tu? Chérie... répond-moi.. Ça va ?
Trouvant les couvertes un peu molle, l'homme qui vient de se ridiculiser réalise qu'en réalité, il s'agit des draps et couvertures fraîchement lavés qui forment ce qu'il croyait au début sa blonde...
Pouhahaha. J'ai manqué ça!!

mercredi 29 août 2007

Mon nouvel emploi

À la demande générale (bien en fait… à la demande de Thessa, fidèle amie blogueuse), voici en grande primeur comment se déroule mon emploi au journal (pour lequel j'écris depuis bientôt 2 mois).
J'ai eu trois expériences de travail, dans trois journaux. Le premier pour Quebecor, le deuxième pour Transcontinental et le troisième, je suis revenue dans la grande famille unie de Quebecor (voir l'ironie ici. Certains croient qu'on a tatoué PKP sur le cœur… n'en déplaise à lui, ce n'est franchement pas le cas) Fin de la parenthèse.
Ces expériences ont été totalement différentes l'une de l'autre. Le premier journal, j'étais seule dans un bureau à 45 minutes des autres journalistes et du bureau où ils faisaient le montage.
Le deuxième, j'avais une patronne folle (voir autres textes), des heures pas possibles, un stress énorme pour quelles raisons finalement? Un salaire minable.
Le troisième, j'y suis toujours et encore. Je l'ai choisi sans hésiter, même s'il est situé à 3 h de chez moi. Mon Charmant musicien m'a suivi, heureusement…
L'équipe est dynamique, les journalistes sont sympathiques. Nous sommes 5. On fait des blagues, on s'amuse. On fait des textes pour 2 journaux, et je travaille tellement moins que lors de ma deuxième expérience. C'est paradoxale.
J'ai congé la fin de semaine depuis 2 mois. Je vais couvrir quelques trucs à l'occasion, mais ici on comprend que les gens ont une vie à l'extérieur du travail. On ne travaille pas tous les soirs de la semaine jusqu'à 23 h, ni toutes les fds. Il y a un équilibre, un partage. Ça fait du bien.
Aussi, les gens s'intéresse à moi, me pose des questions sur ma vie. Je n'ai pas l'impression d'être juste une employée. On se parle, on se fait des soupers. Une vrai relation d'amitié. Avec un salaire pas mal plus intéressant qu'avant et une meilleure qualité de vie.
Je me promène de bureau en bureau. Une semaine je prend celui de D.B, qui est en congé, l'autre semaine, celui de S.P pour sa semaine de vacances. Je rigole en disant que je teste les bureaux pour savoir lequel me plaît le plus. D'ici 2 mois, j'aurai mon bureau pour 1 an, celui de D.B, qui part en congé de maternité. J'ai hâte d'avoir enfin ma boîte vocale!:P
Des expériences différentes, mais enrichissantes. J'ai appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds, et que je ne suis pas une leader. J'ai besoin d'encadrement, de gens autour de moi pour avancer. Voilà !

mardi 28 août 2007

Manque d'inspiration

Je manque de sujets, ici et dans la vie. Je n'arrive pas à trouver des idées pour égayer ce blogue, ni pour garnir le journal. Je suis vraiment en manque d'inspiration. Help me!!!

mercredi 22 août 2007

Bilan



Me voici un an plus tard, après toute cette douleur, cette tristesse et cette incompréhension. À cette époque (comme s'il s'agissait d'un lointain souvenir, tellement vague qu'on a l'impression de ne jamais l'avoir vécu), je croyais m'éteindre. Complètement. Je ne croyais plus en l'amour.
J'avais espoir de trouver quelqu'un, mais j'avais le sentiment que mon coeur ne pourrait plus jamais aimer si fort, ni s'investir complètement avec quelqu'un d'autre que lui. Cet ex à qui j'avais tout donner. Sans compter. Cet ex qui m'avait juré fidèlité (maintenant j'en doute, mais à quoi bon le savoir). Cet ex qui affirmait m'aimer plus que lui-même, pour toujours.
Je me sentais cruche d'avoir cru ça.
-Plus jamais personne ne me manipulera de la sorte. No-way!
Un an plus tard, presque jour pour jour, tout a changé.
Je me souviens vaguement de cet ex. Vaguement de ces voeux échangés, vaguement de cet amour partagé. Presque plus de souvenirs. Ils sont tombés dans l'oubli.
Parce que finalement j'ai flanché, parce que finalement j'y crois encore. De plus en plus, de mieux en mieux.
Ma rencontre avec mon Charmant musicien a changé mes perceptions. Oui l'amour existe après une rupture. Oui notre relation est sérieuse, heureuse. Oui j'ai envie de tout partager avec lui.
Peut-elle durer éternellement, cette relation? Je l'espère. Je tente d'y croire. Parce qu'après tout, c'est ça l'amour non? Croire et avoir l'espoir.
Une rupture fait mal, mais oh combien elle m'a fait grandir. En tant que femme, amie, amoureuse. Les bienfaits sont tout aussi importants que la peine. Je ne pensais pas dire ça, mais quelle belle année j'ai vécu!

jeudi 16 août 2007

J'aime...

J'aime tellement cette nouvelle vie qui m'attendait au détour. J'appréhendais ce retour à la vie officielle de couple, vie d'appart, de routine, de finances. Le tout est un peu précipité. Habiter avec le Charmant musicien après seulement quatre mois de relation, c'est un peu se garocher dans la gueule du loup d'un seul coup non?
Mais je me suis lancée, sans réfléchir. Parfois, la vie mérite qu'on ne s'attarde pas aux détails, qu'on avance droit devant sans regarder le passé qui s'est brisé, sans penser au futur qui pourrait bousculer.
Je ne suis pas déçue de ma décision. Je vis bien avec elle. C'est l'important.
Je suis une fille qui aime la vie de couple, les compromis qu'il faut y faire, le partage, la communication, la routine avec laquelle on joue pour rendre la vie commune remplie de folie.
J'aime ces matins collés, ces journées à se retrouver après le travail, ses repas préparés ensemble et dégustés en se regardant droit dans les yeux, ces soirées qui ne finissent plus, qui s'étirent de conversation en conversation, ces moments partagés avant le vrai dodo, ces orteils entremêlés comme le dit si bien Thessa avec son Dimitri.
J'aime retrouver ses effets personnels dans ma pharmacie, dans mon armoire. Savoir qu'il sera là, le soir venu. J'aime lorsqu'il me dit des niaiseries pour me faire sourire, parce qu'il aime le voir apparaître.
J'aime le sérieux de notre histoire, la folie de nos jours et de nos nuits, la douceur de sa peau, le goût de ses baisers...
J'aime... tout simplement

lundi 13 août 2007

Une fan respectable

J'adore les Cowboys Fringants. J'ai tous les albums (achetés, oui oui, on achète les albums Québécois). Je ne me lasse pas de les écouter ou les voir en spectacle, le plus souvent possible. J'achète donc un passeport pour Osisko en lumières à Rouyn. Prestation des Cowboys le dimanche oblige.
Le samedi soir, on va voir les feux. On décide d'aller prendre une bière.
Nouvelles rencontres, discussions sans tabou, le tout au son du Cd de Vincent Vallières. Quoi de mieux?
Mon frère l'artiste me donne un coup de coude dans les côtes.
-Quoi?
-Regarde, c'est ton groupe préféré
Je me tourne la tête, je vois Karl et Marie-Annick, Jean et Jérôme grandeur nature. Doum n'était pas là. Accouchement de sa blonde oblige.
Bon, je les avais déjà vu à plusieurs reprises en vrai, mais jamais si près (à une chaise de distance).
Grande fan que je suis, dois-je aller leur parler? I don't think so.
Ils sont entre amis, ils veulent relaxer. Déjà qu'ils doivent se sentir observer dès qu'ils se promènent dans les patelins du Québec, il ne faudrait pas en plus les déranger dans leur vie privée.
Bon, un simple salut n'aurait probablement rien fait de mal. Mais je ne m'y risque pas, je respecte leur intimité.
J'ai une règle d'or: ne pas aborder un artiste lorsqu'il est dans un restaurant, ou dans une sortie familiale, ou entre amis. Dans un bar bondé, ou après un spectacle, on peut faire la conversation. Si l'autre le permet.
Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'ils étaient au même café-bar que nous le samedi soir et Jean et son technicien ont déjeuné près de nous, au même resto le dimanche matin. Peut-être nous suivaient-ils? lol:P

jeudi 9 août 2007

Un monde à part



-Miss repère tranquille, je sais que tu aimes beaucoup le culturel. Je vais réserver une passe média à ton nom pour le Festival de la relève indépendante de l'Abitibi-Témiscamingue (FRIMAT) si tu veux venir avec moi ce soir, me dit ma collègue sympathique.
-Super! Qui est l'artiste?
-Geneviève et Mathieu (voir photo). Ils sont très colorés et flyés.
En effet!!
En entrant dans ce petit bar underground attrayant, un univers différent nous attendait. Outre le prix exorbitant pour des inconnus, et la folie parfois exagéré du groupe, le spectacle en valait le coup.
La première partie est moins bonne que la deuxième. Un mélange de clavier, guitare, électronique, textes enfantins sur musique simpliste.
Le gars ressemble à Dumas, la fille.... à Björk un peu.
Les premières impressions sont rarement les bonnes... cet univers de pseudo grano nous a finalement plu.

mercredi 1 août 2007

Quelle famille?

-As-tu les photos de la fête de ma grand-mère paternel?
-Oui, sur mon ordinateur, dans le dossier lynda, photos, 2007, famille, fête, juillet (ma mère et son classement qui ne finit plus.... j'ai jamais autant cliqué sur des dossiers pour arriver à destination!!!!)

-Ah regarde, Charmant musicien. C'est ma famille paternel. Bon, ici on voit... heu.. attends un peu. C'est ma tante je pense. Ici, mon oncle? Ah... est-ce mes cousins?
Oui, ça doit être mes cousines... Ou les maris, ou les femmes?

Le Charmant musicien me dévisage
-Tu ne connais pas ta famille?
-Bien... non. On ne les voit jamais. Juste quand il y a un mort. Et même encore. (voir mon post sur la mort)

Hé non! Je ne connais pas ma famille paternel. Certains oncles et certaines tantes, qelques noms ici et là de mes cousins et cousines. Mais rien de plus. Ça me manque dans ma vie. Je le remarque de plus en plus.
Pas que je ne sois pas bien entourée, bien au contraire. J'ai une relation très près de la famille de ma mère, de mes parents.
Mais j'aimerais connaître les racines de mon père, sa vie avant nous, son univers. Je sais, ils habitent loin. Mais les États-Unis ou Mégantic, c'est quand même pas le Pérou. Certains voient plus leur famille du Liban que moi... c'est pas normal.

Peut-être que prochainement, je me rapprocherai. J'aimerais bien. Je les aimes, même si je ne les connais pas. Ils font partie de mon arbre, après tout.