lundi 26 novembre 2007

Blague du jour



Durant la soirée du congrès de foresterie que j'ai couvert, Michel Beaudry est venu faire un numéro d'une trentaine de minutes. J'avais envie de partager sa blague, que j'ai ri durant des jours :P Là voici!

C'est une fois un soldat sur le terrain depuis quelques mois déjà. Puisqu'il est loin de la maison et de sa femme, il est en manque. Il a besoin d'évacuer, comme on dit.
Il en parle avec son commandant, pour trouver une solution.
-J'ai vraiment le goût, tu as une idée à me proposer?
-Bien... je peux juste te dire qu'il y a le chameau, dit le commandant, hésitant à révéler son secret.
-Le chameau? Ok, merci.

Le soldat trouve l'idée plutôt folle, et surtout dégeulasse. Il se questionne tout haut:
-Un chameau? Je suis tu rendu aussi bas? Faire ça avec un chameau. Caline... Je suis en manque, mais là...
Il décide d'aller voir, juste pour se persuader.
Il se dirige vers le chameau et voit un soldat y revenir, tout sourire.
Il approche du chameau et se parle encore à lui-même: oui, écoute.. si je n'ai pas le choix. Je suis vraiment rendu bas, mais l'autre soldat a l'air d'avoir apprécié.
Il se lance. Il fait ce qu'il a à faire avec le chameau et retourne au campement.
Un peu dégoûté de lui-même, il regrette, mais va quand même en parler avec le commandant.
-Merci du tuyau. C'est un peu dégeulasse,mais coudonc, ça soulage.
Le commandant le dévisage et part à rire avant de lui dire:
-Épais!! C'est pas pour baiser le chameau, c'est pour aller au village!!

vendredi 23 novembre 2007

Un film, un tournage

Ma collègue étant partie, c'est moi qui est en charge du culturel: annoncer les événements, parfois les couvrir. En fin de semaine débute le tournage d'un film, Némésis, de Marc-André Forcier.
Une belle distribution: Rémy Girard, Hélène Bourgeois Leclerc, Pierre-Luc Brillant, France Castel, Michel Barrette, Céline Bonnier, entre autres.
Dans ces temps-là, on aime encore plus son métier. Pas parce que l'on rencontre des «vedettes», car je ne suis pas super groupie. Quand je participe à des événements, je travaille. Donc je me vois mal aller demander une autographe à un acteur, ça manque de professionnalisme.
Non, simplement parce que c'est plus plaisant de regarder un plateau de tournage que d'entendre un ministre déblatérer sur ses nombreuses et MERVEILLEUSES promesses tenues (ils «beurrent» épais.)
J'ai vraiment hâte de voir ça, une répétition d'acteurs aussi talentueux. Rémy Girard est, selon moi, le plus grand comédien du Québec. Ça risque d'être fort intéressant.
À suivre...

mercredi 14 novembre 2007

Mes amours...



Je me pose une question. Dans une vie, combien peut-on avoir d'amour? Un, deux, trois, dix? À 15 ans, on s'imagine avec la même personne toute notre vie. On lui promet ciel et terre, on se donne, on prend. Ça dure le temps que ça doit durer, un mois, un an, cinq ans.
Ça se termine et puis c'est tout. On a l'impression que plus jamais nous ne pourrons aimer, plus jamais on ne voudra vivre d'amour et d'eau fraîche.
Et puis voilà, il arrive. Sans crier gare, on tombe dans le piège. On l'aime et on le veut. On ne voit plus notre vie sans l'autre. On en oublie presque le premier. On plonge.
Cette histoire dure le temps qu'il faut, elle fait du bien et puis c'est tout. Elle se termine et puis tant pis.
On finit parfois par ne plus croire en l'amour, ou simplement, on comprend qu'il faut aimer autrement. Sans jamais penser ni trop loin, ni trop près.
On finit par apprécier chaque moment présent, plutôt que de pleurer sur nos erreurs passées, ou croire à un avenir meilleur. Tout simplement ici et maintenant.
Dans ma vie, j'ai connu trois grands amours. Trois personnes ont changé le cours des choses, ont modifié mes perceptions, m'ont rendue meilleure, m'ont permis d'être qui je suis, ici et maintenant.
Il y a M. Adorable. Cet amour de jeunesse, ce désir partagé, cette folie pure et simple. Ce souvenir qui ne s'effacera jamais, que l'on garde au creux de nous comme un baume sur le coeur. Un sourire dans les moments plus tristes.
Il y a l'ex, qui a partagé ma vie d'adolescente et de jeune adulte. Un amour réciproque, rempli de promesses et de beaux jours. Un mélange d'erreurs, de bons moments, de douceur et de faiblesses. La première vraie relation permet souvent de mieux se préparer à la prochaine, pour éviter de tomber dans les mêmes pièges. Un amour qui a duré cinq ans.
Finalement, il y a le Charmant musicien, arrivé dans un moment de ma vie où je m'y attendais le moins. Dans une période où je n'y croyais plus. Ce Charmant musicien partage avec moi mes joies et mes peines, mon cheminement professionnel, ma nouvelle vie. Il m'a ouvert les yeux, m'a fait comprendre qu'il faut aimer, toujours.
Je connais le début de cette histoire, mais pas la fin. J'espère qu'elle ne viendra pas, mais j'apprécie son présent.
Je ne sais toujours pas combien on peut avoir d'amour dans notre vie, mais je sais que ces personnes ont fait une différence dans la mienne.

lundi 12 novembre 2007

Le paradoxe



L'industrie forestière va mal. Vraiment? Ce n'est pas l'impression que j'ai eue samedi soir, lors d'un souper pour le congrès d'une association forestière. Je couvrais l'événement. J'arrive, en pensant prendre la photo de la personnalité et sacrer mon camp. Mais non. Il y a un souper (il est déjà 19h). Ok... c'est le métier après tout.
L'entrée arrive. Du saumon fumé sur une tranche d'avocat. Un pur délice. Il est 19h45.
Sur la table, deux bouteilles de vin (pas à 15$... oh non). On boit, on jase. J'apprends à connaître les gens à ma table. Des directeurs d'une industrie et un gars du ministère de la faune. J'arrive à comprendre quelques bribes d'infos sur le sujet (je ne suis pas callée en forêt... oh non!)
Le potage arrive. J'apprends que c'est du créry, crézy. En tk, quelque chose que je ne connais pas. C'est orange et très bon. Il est 20h20.
On jase encore, certains vont fumer. L'Association présente des capsules humoristiques dans le style Têtes à claque. Très drôle. (Et ça passe le temps... je manque parfois de conversation quand je ne connais pas le sujet:P)
Le repas principal se pointe. Un médaillon de porc avec légumes grillés et patate aux herbes fines gratinées. C'est succulent. Il est 21h.
Je pars marcher, pour passer le temps et pour ma santé. Je n'ai toujours pas pris ma photo. Je reviens. Il est 21h30.
Le dessert m'attend. On annonce la personnalité de l'année (enfin!), je prends ma photo. Le dessert, une mousse au chocolat et aux framboises, me tente trop. Je le mange. En même temps, la bouteille de porto arrive (je détestais le porto... je ne le déteste plus... wow).
En plus, Michel Beaudry se présente, avec un numéro d'humour et de jeux de mots à mourir de rire. J'y assiste, tant qu'à être là (il me reste du porto dans ma coupe... ça ne se gaspille pas non?).
Je quitte avant la fin. Il est 10h20. Je suis à 45 minutes de voiture. J'ai donc passé de 18h à 23h pour une photo. Pas pire en?
On était environ 200 personnes. Après ça, on vient me dire que l'industrie forestière va mal. Oui, elle va mal pour les employés. Mais pas pour les directeurs, les big boss, les gens qui se logent au motel durant trois jours, à boire du vin de qualité et du porto.

mercredi 7 novembre 2007

Première neige



Voilà! L'hiver est enfin à nos portes (ou sur nos portes, c'est selon). La première vraie neige, le premier vrai déblayage de la voiture, la tuque, les mitaines et le foulard. Avec les températures variées des derniers jours, on ne savait plus trop quoi porter. Le manteau de printemps avec un chandail chaud, ou le manteau d'hiver? Pour les bottes, on repassera. Pas assez de neige encore.
Même si je trouve qu'il fait froid, que l'hiver est synonyme de grippe, de compte d'électricité exhorbitant (900$ pour chauffer un 4 et demi, je trouve que c'est du vol!!!), et de dodo interrompu (pour déblayer la voiture et ne pas être en retard), j'aime l'hiver.
Parce que l'hiver est aussi synonyme de partys de famille, de bouffe franchement délicieuse (de prise de poids aussi, mais bon), de résolutions promises (rarement maintenues), de glissade, de chocolat chaud et de câlins sous la couette (pour se réchauffer). C'est ma fête aussi, tout juste avant Noël, 6 jours à peine.
Mais entre vous et moi, l'hiver pourrait durer 2-3 mois, ça suffirait. C'est bien cute un sapin parsemé de blanc, mais j'aime encore plus le printemps.

mardi 6 novembre 2007

Enfin!

Le Charmant musicien a enfin reçu l'appel qu'il attendait depuis 2 mois. L'école d'ici a enfin daigné lui demander ses services de suppléant. Je suis tellemen contente pour lui, pour nous aussi. Vivre l'amour à distance, ce n'est pas super trippant. Mais comme il travaillait dans notre ville natale (bon, je suis pas née là... mais j'y ai vécu de mes 5 mois à mes 17 ans... Je vais donc dire natale...:P), il fallait bien qu'il y demeure pour faire des sous.
Mais le vent change de bord, il commencera à se faire un nom ici, et nous serons donc ensemble, orteils entremêlés...

lundi 5 novembre 2007

Bruits ambiants

Le contexte de vie en société ne semble pas acquis par tout le monde.
Certains agissent comme s'ils étaient seul au monde, sans voisin, sans devoir rien à personne.
Mon voisin d'en face fait partie de cette catégorie. Il s'imagine probablement que tout le quartier aime le gros boum boum, donc il monte le volume au fond, à des heures variées: l'après-midi, le soir, et même un mardi à 1 heure A.M.
Quel bonheur de se faire réveiller par un hit d'été qu'on entend sans cesse dans les bars ou danse et alcool se côtoient.
Trouvez-vous ça normal que dans ma chambre, j'entends très bien la musique de mon voisin, qui reste dans la maison l'autre côté de la rue... à une centaine de pied de distance??? Je pourrais faire un party avec SA musique, vous voyez le genre.
Et que dire quand on est dehors, on arrive à peine à s'entendre parler (j'exagère presque pas en plus...)
Je comprends pas comment il se rend pas compte que sa musique est bcp trop forte. Il va faire de l'acouphène, et il le méritera. Les gens sont égoïstes de forcer toute la rue à écouter sa musique.... qui est franchement plate!!

jeudi 1 novembre 2007

La naïveté

Les gens sont naïfs, ou complètement idiots, je crois.
Les fraudes de cartes de crédit, de débit ou par chèque ne finissent plus de nous étonner. Je me demande qui est le plus cave dans ces histoires: la personne qui fraude, ou la personne fraudée? Je pencherai pour la deuxième option par moment... Résumons.
Une personne entre dans l'édifice de Desjardins. Elle se dirige au guichet automatique pour faire ses transactions.
-Excusez-moi madame. Je tente de déposer mon chèque, mais ça ne fonctionne pas. Pourriez-vous le déposer dans votre compte et me donner l'argent. C'est 500$, lui dit l'individu en montrant une enveloppe scellée.
-Ah, bien sûr mon cher monsieur. L'informatique en... c'est bien pratique, mais ça nous joue des tours. Donnez-moi votre enveloppe, je vais la déposer et vous donner les sous.
La dame, généreuse de sa personne, ne se rend pas compte que ce qu'elle vient de déposer en réalité n'est qu'une enveloppe vide.
L'individu vient de se faire 500$ sur son dos. Bravo madame!! Vraiment brillant.

Je me questionne. Si cet individu ne peut pas, semble-t-il,déposer son chèque, comment une personne peut s'imaginer que dans son compte, ça va fonctionner?
D'ou mon intuition que les personnes sont franchement stupides et naïves. WAKE UP!