vendredi 28 décembre 2007

Notre premier Noël



Le premier Noël d'un couple, c'est toujours un peu énervant. Sur plusieurs points. L'autre va-t-il aimer les cadeaux que je lui donne? Sa famille se comporte comment en ce temps de réjouissances? Est-ce qu'il a un mononcle cochon? Une tante fouineuse? Un cousin collant? Un membre de sa famille qui pète sa coche après son quatrième verre de vin? Toutes des questions qui tracassent un peu.
L'étape du premier Noël est donc passée avec le Charmant musicien.
Il n'a pas une famille folle, ni de saoulon désagréable, ni de cadeaux poches comme une batterie de cuisine (c'est plate recevoir ça, surtout de son chum... Je parle par expérience, avec un ex :P)
J'ai adoré ses soirées qui finissent aux petites heures du matin, ses matins collés, ses réveils tôt pour ne rien manquer, les repas succulents du temps des Fêtes, la glissade et les baisers sous le gui.
Vient maintenant l'étape de la St-Valentin. On s'en sort jamais!

samedi 22 décembre 2007

Les lutins

Ma mère a décidé de nous elfiser. Voici donc ma famille (même s'il manque mon frère l'artiste avec nous).
Trop drôle!

http://www.elfyourself.com/?id=1504286574

mercredi 19 décembre 2007

Une bougie de plus



Il y a 24 ans, naissait une petite fille de 7 lbs et 11 onces et 21 pouces de long. Elle faisait la fierté de ses parents, après la venue de deux garçons. La famille du Repère tranquille était complétée.
Cette petite fille toute énervée vivra 5 mois à Gatineau. Née en Ontario à l'hôpital Montfort (la seule francophone), elle déménagera à Mont-Laurier et y vivra 17 ans en continu. Elle quittera le nid pour voler de ses propres ailes et étudier au cégep, et ensuite à l'université.
Chagrin d'amour oblige, elle reviendra vivre chez ses parents, à reculons et le coeur en peine. Malgré ses ailes brisées, elle réalisera que ses parents sont toujours là pour elle, beau temps, mauvais temps.
La petite fille réparera son coeur et l'ouvrira à nouveau pour un Charmant musicien, rencontré au hasard entre deux partys. Son coeur guéri, elle l'offrira au Charmant sans hésiter, l'espoir au coin de l'oeil.
Enfin prête à quitter le nid, la petite fille déployera à nouuveau ses ailes, avec son amoureux, vers une nouvelle région, la numéro 8 au Québec, l'Abitibi-Témiscamingue.
Elle y rencontrera des gens sympathiques, des attraits touristiques hors du commun et de la neige, et de la neige...
C'est d'ailleurs dans cette région qu'elle soufflera sa 24e bougie en ce 19 décembre 2007, avec tous les espoirs permis et la tête dans les nuages.
Fière de ce qu'elle est devenue, elle continuera, bon an, mal an, sa route sur ce grand chemin. Qui sait où la vie la mènera pour son quart de siècle!

jeudi 13 décembre 2007

Des mots doux


Détrompez-vous. Mon titre n'est en rien évocateur. Mon Charmant musicien n'a pas murmuré de tendres mots aux creux de mon oreille. Bon, il le fait souvent. Mais ces phrases romantiques n'ont rien à faire ici, dans ce post perdu entre deux articles à écrire.
Parlant de ce Charmant musicien, c'est plutôt de lui que ce post parlera. C'est lui qui a reçu de tendres paroles si réfléchies.
Contexte: le Charmant musicien se rend dans un cours. Il est suppléant. Un jeune élève de secondaire 2 s'est levé du mauvais pied ce matin. Il en veut probablement à la terre entière. Il parle fort, sacre et ne travaille pas.
-Jeune élève, peux-tu faire moins de bruit svp, demande gentiment mon Charmant musicien.
-Je vais sauter ta femme, affirme gentiment le jeune élève en question.
-Pardon?
-J'ai rien dit, affirme ce même jeune élève, insouciant.
-Sors!
Après quelques refus, le jeune finit par obéir. Il sort, sans oublier d'ajouter ces sympathiques mots très intelligents:
-Je vais te rentrer mon gland dans le fond de ta gorge.

Wow! Que de beaux mots, vous ne trouvez pas? Après ça on se demande pourquoi les coups de pieds au cul sont désormais interdits! (je blague quand même, mais certains jeunes manquent d'éducation)

lundi 10 décembre 2007

Le film, mon article


Voici un de mes articles sur le film auquel j'ai assisté.
J'espère que ça fonctionne. Je déteste ma photo dans le journal, elle a été prise quand j'étais grippée jusqu'aux oreilles, mais bon :P

mercredi 5 décembre 2007

Un lit de neige


Je suis sur le point de terminer mon après-midi sur le plateau de tournage, je me dirige avec ma collègue vers nos voitures respectives, certaine de repartir chez moi m'installer devant mon portable pour pondre un texte sur le film.
-Je vais attendre que tu sois partie, pour être certaine que tu ne restes pas pris, me dit ma collègue que je remplace durant son congé de maternité.
Je démarre. Je recule. Je fige.
-Hum... ça avance pas, il y a trop de neige.
-Ok, on va te pousser (ma collègue et l'assistant à la production)

Pousse, avance, pousse, recule, pousse, fige, avance, recule, fige. Ça ne fonctionne pas pantoute. Mon auto ne veut rien savoir, enfouie sous toute cette neige abitibienne.

-Suis-moi, je vais te faire des traces, me dit l'assitant à la production.
Je suis son jeep, en confiance.
Avance un peu: yes!
Fige: oups!
Recule, avance à nouveau un peu. Fige! Tout ce beau manège jusqu'à ce que le jeep de mon sauveur arrive tout près de la sortie. Il fige aussi! (vive les déneigeuses qui nous voient et nous font un ***** de bordage pareil!)
On tente de sortir le jeep, pour sortir ensuite le mien... Rien de fonctionne.
J'appelle mon chum en renfort. Amène des pelles que je lui dis.
Il arrive, on tente encore des manoeuvres. Sans succès.
On demande à un gars avec un pick-up de nous aider. Il doit aller porter Céline Bonnier à sa chambre. On l'attend.
Il arrive enfin. En deux secondes, il dégage le jeep. Fiou! Ma fit maintenant.
Comme Honda n'a pas pensé à installer un crochet pour passer la strappe... on peut pas tirer ma fit. Bon...
On décide de le faire par reculons. (Il y a un crochet à l'arrière). Mais le truck tire vraiment fort, ça donne des coups, j'ai l'impression qu'il va arracher ma valise. Comme ma voiture n'a même pas 6 mois... ça me tente pas vraiment!!
On décide de pelleter tout l'avant.
Ma voiture sort enfin de son lit de neige.
Les salutations et les remerciements échangés, on retourne chacun chez soi. Presque 1h30 passées dans un parking d'une mine... à me geler les pieds.
J'envisage l'achat d'un gros pick-up haut et polluant pour passer à travers cet hiver qui n'augure rien de bon! (bien non, l'écologiste en moi gardera sa fit... mais l'idée m'a traversé l'esprit:P)
Donc pendant une scène tournée dans la maison de Mathilde du film Némésis (si vous le regardez un jour), bien dites-vous qu'on était une gang d'épais à côté de la maison en train de tenter de se sortir de la neige!

mardi 4 décembre 2007

Je déteste le publireportage

Je déteste faire des publireportages. Oui, ça donne des sous (le journal reçoit mille $ et moi 35, wow... haha), mais quand tu es pogné avec un propriétaire qui parle pas, pis qui ose critiquer ton texte après, ça vaut pas le minime 35 $ que je reçois, imposable en plus.
-Je t'ai renvoyé ton texte, ça n'a aucun bon sens. Il y a des choses qui n'ont pas d'allure.
Wow! Ça fesse n'est-ce pas? Quand tu as étudié deux ans au cégep et trois ans à l'université pour travailler comme journaliste, que ta vie se base sur l'écriture, te faire dire que ton travail vaut pas de la marde, ça fait un léger pincement au coeur, un léger mal de tête apparaît et un haut-le-coeur surgit.
Surtout quand le gars avec qui tu fais ton entrevue te répond par oui ou non, qu'il vante pas sa compagnie (un publi, c'est une pub sur la compagnie, donc je beurre épais, mais il n'est pas signé bien sûr, puisque sincèrement, j'en ai rien à foutre de leur entreprise). Mettons que ça complique les choses quand tu dois faire 1/2 page dans un journal sur un sujet si peu élaboré.
Heureusement, j'ai des collègues fantastiques.
-Ne t'en fais pas avec ça la. Ça arrive tout le temps, ils sont jamais satisfaits, mais c'est souvent parce que eux l'auraient pas écrit comme cela. C'est vraiment pas de ta faute, je peux te faire une liste de gens insatisfaits de tout.

Ça me soulage, je ne suis pas la ratée que l'autre prétend. Fiou!!

lundi 26 novembre 2007

Blague du jour



Durant la soirée du congrès de foresterie que j'ai couvert, Michel Beaudry est venu faire un numéro d'une trentaine de minutes. J'avais envie de partager sa blague, que j'ai ri durant des jours :P Là voici!

C'est une fois un soldat sur le terrain depuis quelques mois déjà. Puisqu'il est loin de la maison et de sa femme, il est en manque. Il a besoin d'évacuer, comme on dit.
Il en parle avec son commandant, pour trouver une solution.
-J'ai vraiment le goût, tu as une idée à me proposer?
-Bien... je peux juste te dire qu'il y a le chameau, dit le commandant, hésitant à révéler son secret.
-Le chameau? Ok, merci.

Le soldat trouve l'idée plutôt folle, et surtout dégeulasse. Il se questionne tout haut:
-Un chameau? Je suis tu rendu aussi bas? Faire ça avec un chameau. Caline... Je suis en manque, mais là...
Il décide d'aller voir, juste pour se persuader.
Il se dirige vers le chameau et voit un soldat y revenir, tout sourire.
Il approche du chameau et se parle encore à lui-même: oui, écoute.. si je n'ai pas le choix. Je suis vraiment rendu bas, mais l'autre soldat a l'air d'avoir apprécié.
Il se lance. Il fait ce qu'il a à faire avec le chameau et retourne au campement.
Un peu dégoûté de lui-même, il regrette, mais va quand même en parler avec le commandant.
-Merci du tuyau. C'est un peu dégeulasse,mais coudonc, ça soulage.
Le commandant le dévisage et part à rire avant de lui dire:
-Épais!! C'est pas pour baiser le chameau, c'est pour aller au village!!

vendredi 23 novembre 2007

Un film, un tournage

Ma collègue étant partie, c'est moi qui est en charge du culturel: annoncer les événements, parfois les couvrir. En fin de semaine débute le tournage d'un film, Némésis, de Marc-André Forcier.
Une belle distribution: Rémy Girard, Hélène Bourgeois Leclerc, Pierre-Luc Brillant, France Castel, Michel Barrette, Céline Bonnier, entre autres.
Dans ces temps-là, on aime encore plus son métier. Pas parce que l'on rencontre des «vedettes», car je ne suis pas super groupie. Quand je participe à des événements, je travaille. Donc je me vois mal aller demander une autographe à un acteur, ça manque de professionnalisme.
Non, simplement parce que c'est plus plaisant de regarder un plateau de tournage que d'entendre un ministre déblatérer sur ses nombreuses et MERVEILLEUSES promesses tenues (ils «beurrent» épais.)
J'ai vraiment hâte de voir ça, une répétition d'acteurs aussi talentueux. Rémy Girard est, selon moi, le plus grand comédien du Québec. Ça risque d'être fort intéressant.
À suivre...

mercredi 14 novembre 2007

Mes amours...



Je me pose une question. Dans une vie, combien peut-on avoir d'amour? Un, deux, trois, dix? À 15 ans, on s'imagine avec la même personne toute notre vie. On lui promet ciel et terre, on se donne, on prend. Ça dure le temps que ça doit durer, un mois, un an, cinq ans.
Ça se termine et puis c'est tout. On a l'impression que plus jamais nous ne pourrons aimer, plus jamais on ne voudra vivre d'amour et d'eau fraîche.
Et puis voilà, il arrive. Sans crier gare, on tombe dans le piège. On l'aime et on le veut. On ne voit plus notre vie sans l'autre. On en oublie presque le premier. On plonge.
Cette histoire dure le temps qu'il faut, elle fait du bien et puis c'est tout. Elle se termine et puis tant pis.
On finit parfois par ne plus croire en l'amour, ou simplement, on comprend qu'il faut aimer autrement. Sans jamais penser ni trop loin, ni trop près.
On finit par apprécier chaque moment présent, plutôt que de pleurer sur nos erreurs passées, ou croire à un avenir meilleur. Tout simplement ici et maintenant.
Dans ma vie, j'ai connu trois grands amours. Trois personnes ont changé le cours des choses, ont modifié mes perceptions, m'ont rendue meilleure, m'ont permis d'être qui je suis, ici et maintenant.
Il y a M. Adorable. Cet amour de jeunesse, ce désir partagé, cette folie pure et simple. Ce souvenir qui ne s'effacera jamais, que l'on garde au creux de nous comme un baume sur le coeur. Un sourire dans les moments plus tristes.
Il y a l'ex, qui a partagé ma vie d'adolescente et de jeune adulte. Un amour réciproque, rempli de promesses et de beaux jours. Un mélange d'erreurs, de bons moments, de douceur et de faiblesses. La première vraie relation permet souvent de mieux se préparer à la prochaine, pour éviter de tomber dans les mêmes pièges. Un amour qui a duré cinq ans.
Finalement, il y a le Charmant musicien, arrivé dans un moment de ma vie où je m'y attendais le moins. Dans une période où je n'y croyais plus. Ce Charmant musicien partage avec moi mes joies et mes peines, mon cheminement professionnel, ma nouvelle vie. Il m'a ouvert les yeux, m'a fait comprendre qu'il faut aimer, toujours.
Je connais le début de cette histoire, mais pas la fin. J'espère qu'elle ne viendra pas, mais j'apprécie son présent.
Je ne sais toujours pas combien on peut avoir d'amour dans notre vie, mais je sais que ces personnes ont fait une différence dans la mienne.

lundi 12 novembre 2007

Le paradoxe



L'industrie forestière va mal. Vraiment? Ce n'est pas l'impression que j'ai eue samedi soir, lors d'un souper pour le congrès d'une association forestière. Je couvrais l'événement. J'arrive, en pensant prendre la photo de la personnalité et sacrer mon camp. Mais non. Il y a un souper (il est déjà 19h). Ok... c'est le métier après tout.
L'entrée arrive. Du saumon fumé sur une tranche d'avocat. Un pur délice. Il est 19h45.
Sur la table, deux bouteilles de vin (pas à 15$... oh non). On boit, on jase. J'apprends à connaître les gens à ma table. Des directeurs d'une industrie et un gars du ministère de la faune. J'arrive à comprendre quelques bribes d'infos sur le sujet (je ne suis pas callée en forêt... oh non!)
Le potage arrive. J'apprends que c'est du créry, crézy. En tk, quelque chose que je ne connais pas. C'est orange et très bon. Il est 20h20.
On jase encore, certains vont fumer. L'Association présente des capsules humoristiques dans le style Têtes à claque. Très drôle. (Et ça passe le temps... je manque parfois de conversation quand je ne connais pas le sujet:P)
Le repas principal se pointe. Un médaillon de porc avec légumes grillés et patate aux herbes fines gratinées. C'est succulent. Il est 21h.
Je pars marcher, pour passer le temps et pour ma santé. Je n'ai toujours pas pris ma photo. Je reviens. Il est 21h30.
Le dessert m'attend. On annonce la personnalité de l'année (enfin!), je prends ma photo. Le dessert, une mousse au chocolat et aux framboises, me tente trop. Je le mange. En même temps, la bouteille de porto arrive (je détestais le porto... je ne le déteste plus... wow).
En plus, Michel Beaudry se présente, avec un numéro d'humour et de jeux de mots à mourir de rire. J'y assiste, tant qu'à être là (il me reste du porto dans ma coupe... ça ne se gaspille pas non?).
Je quitte avant la fin. Il est 10h20. Je suis à 45 minutes de voiture. J'ai donc passé de 18h à 23h pour une photo. Pas pire en?
On était environ 200 personnes. Après ça, on vient me dire que l'industrie forestière va mal. Oui, elle va mal pour les employés. Mais pas pour les directeurs, les big boss, les gens qui se logent au motel durant trois jours, à boire du vin de qualité et du porto.

mercredi 7 novembre 2007

Première neige



Voilà! L'hiver est enfin à nos portes (ou sur nos portes, c'est selon). La première vraie neige, le premier vrai déblayage de la voiture, la tuque, les mitaines et le foulard. Avec les températures variées des derniers jours, on ne savait plus trop quoi porter. Le manteau de printemps avec un chandail chaud, ou le manteau d'hiver? Pour les bottes, on repassera. Pas assez de neige encore.
Même si je trouve qu'il fait froid, que l'hiver est synonyme de grippe, de compte d'électricité exhorbitant (900$ pour chauffer un 4 et demi, je trouve que c'est du vol!!!), et de dodo interrompu (pour déblayer la voiture et ne pas être en retard), j'aime l'hiver.
Parce que l'hiver est aussi synonyme de partys de famille, de bouffe franchement délicieuse (de prise de poids aussi, mais bon), de résolutions promises (rarement maintenues), de glissade, de chocolat chaud et de câlins sous la couette (pour se réchauffer). C'est ma fête aussi, tout juste avant Noël, 6 jours à peine.
Mais entre vous et moi, l'hiver pourrait durer 2-3 mois, ça suffirait. C'est bien cute un sapin parsemé de blanc, mais j'aime encore plus le printemps.

mardi 6 novembre 2007

Enfin!

Le Charmant musicien a enfin reçu l'appel qu'il attendait depuis 2 mois. L'école d'ici a enfin daigné lui demander ses services de suppléant. Je suis tellemen contente pour lui, pour nous aussi. Vivre l'amour à distance, ce n'est pas super trippant. Mais comme il travaillait dans notre ville natale (bon, je suis pas née là... mais j'y ai vécu de mes 5 mois à mes 17 ans... Je vais donc dire natale...:P), il fallait bien qu'il y demeure pour faire des sous.
Mais le vent change de bord, il commencera à se faire un nom ici, et nous serons donc ensemble, orteils entremêlés...

lundi 5 novembre 2007

Bruits ambiants

Le contexte de vie en société ne semble pas acquis par tout le monde.
Certains agissent comme s'ils étaient seul au monde, sans voisin, sans devoir rien à personne.
Mon voisin d'en face fait partie de cette catégorie. Il s'imagine probablement que tout le quartier aime le gros boum boum, donc il monte le volume au fond, à des heures variées: l'après-midi, le soir, et même un mardi à 1 heure A.M.
Quel bonheur de se faire réveiller par un hit d'été qu'on entend sans cesse dans les bars ou danse et alcool se côtoient.
Trouvez-vous ça normal que dans ma chambre, j'entends très bien la musique de mon voisin, qui reste dans la maison l'autre côté de la rue... à une centaine de pied de distance??? Je pourrais faire un party avec SA musique, vous voyez le genre.
Et que dire quand on est dehors, on arrive à peine à s'entendre parler (j'exagère presque pas en plus...)
Je comprends pas comment il se rend pas compte que sa musique est bcp trop forte. Il va faire de l'acouphène, et il le méritera. Les gens sont égoïstes de forcer toute la rue à écouter sa musique.... qui est franchement plate!!

jeudi 1 novembre 2007

La naïveté

Les gens sont naïfs, ou complètement idiots, je crois.
Les fraudes de cartes de crédit, de débit ou par chèque ne finissent plus de nous étonner. Je me demande qui est le plus cave dans ces histoires: la personne qui fraude, ou la personne fraudée? Je pencherai pour la deuxième option par moment... Résumons.
Une personne entre dans l'édifice de Desjardins. Elle se dirige au guichet automatique pour faire ses transactions.
-Excusez-moi madame. Je tente de déposer mon chèque, mais ça ne fonctionne pas. Pourriez-vous le déposer dans votre compte et me donner l'argent. C'est 500$, lui dit l'individu en montrant une enveloppe scellée.
-Ah, bien sûr mon cher monsieur. L'informatique en... c'est bien pratique, mais ça nous joue des tours. Donnez-moi votre enveloppe, je vais la déposer et vous donner les sous.
La dame, généreuse de sa personne, ne se rend pas compte que ce qu'elle vient de déposer en réalité n'est qu'une enveloppe vide.
L'individu vient de se faire 500$ sur son dos. Bravo madame!! Vraiment brillant.

Je me questionne. Si cet individu ne peut pas, semble-t-il,déposer son chèque, comment une personne peut s'imaginer que dans son compte, ça va fonctionner?
D'ou mon intuition que les personnes sont franchement stupides et naïves. WAKE UP!

lundi 29 octobre 2007

Paquet voleur #2

La chaisse musiciale de: je te vole un journaliste, tu m'en voles un, continue. Je sens que l'année qui s'en vient va faire perdurer ce jeu sans fin. Il manque 1 journaliste culturel à R-C, deux à RNC et un à L'Écho (nous).
Je me rends à une conférence de presse, Nez Rouge lance son programme 2007. Entre journalistes, on jase.
-On se joue dans les plantes-bandes, ces temps-ci en Miss repère tranquille?
-Ouep, en effet. Il manque de journalistes partout on dirait
-Oui, et y'a pas bcp de cv qui entrent. Si jamais la télé t'intéresse, bien j'ai mes contacts tu sais..., dit-il d'un ton remplie de sous-entendus
-heu, ok merci.

La conférence se termine, je prends la photo, je me dirige vers la sortie, mon rôle se termine ici.
-Heille miss repère, si tu veux, tu peux envoyer ton cv à M. Bob, me crie-t-il pendant que je me sauve

J'en reviens pas! Non, je ne ferais pas partie de ceux qui délaissent leurs collègues pour une autre job. Quand tu as un contrat, un peu de loyauté s'impose. C'est ce que je crois. Je reste, jusqu'à la fin. La compétition télévisuelle ne m'intéresse aucunement de toute façon.

vendredi 26 octobre 2007

Attente terminée!

Ça fait deux ans que je l'attends, deux ans à me demander comment il sera, comment il m'allumera pour la toute dernière fois. Cette attente de savoir comment, pourquoi, qui?
Ce soir, cette attente sera terminée. J'apprendrais, au fur et à mesure, le pourquoi du comment, les raisons, les manières. Le mystère sera résolu, grâce à ce mouvement de mes yeux, de gauche à droite.
Hé oui! Je fais partie de ces fans de Harry Potter. Je l'attends, je veux savoir, je ne lis plus rien qui concerne ce personnage depuis des mois, pour ne pas connaître cette fin tant attendue. Si une personne ose me dire le punch final, je le tue.
De toute façon, un vrai fan ne vendra pas la mèche, car il comprend le sentiment de pas vouloir savoir avant la fin de la lecture.
Vous en penserez ce que vous voudrez (bcp de gens contestent le phénomène), mais pour qu'une auteure réussisse à faire lire une brique, même 7 briques de ce livre là à un enfant d'à peine 10 ans, en quelques heures.... bien chapeau!
Pis ceux qui détestent ce personnage à cause des films, bien cette lâcheté m'exaspère. Tout le monde sait qu'un film n'a pas le tiers de la substance d'un livre.
Bon, je m'encabane en fin de semaine, livre à la main!

mardi 23 octobre 2007

Frustrations temporaires

Aujourd'hui, je suis frustrée. Je me sens frustrée. Comme emportée par une multitude de frustrations, plus banales les unes que les autres. Une frustration qui me pèse, au fond de mon ventre, qui transperse mon visage et anéantie ma joie de vivre.
Je suis frustrée contre le gars qui m'a coupé sur un stop, après la pluie froide et maussade, après la compagnie de marde de télébec et ses frais cachés ridicules, après les gens qui trouvent ça normal que les compagnies cachent des frais pour faire du cash.
J'en veux au facteur qui est foutrement bien payé, mais qui fait mal son travail, en plaçant, jour après jour, les lettres de mes voisins dans ma boîte aux lettres, alors que c'est CLAIREMENT indiqué que cette boîte-là appartient à ce numéro de porte-là...
Je suis en colère contre l'appartement vide sans toi, après ma fucking balance qui me renvoie un message clair: tu grossis, tu reprends le poid que tu avais perdu, tu es une lâche ingrate et grosse, après ce mal de ventre qui revient sans cesse, sans que je comprenne pourquoi.
Je suis tannée de l'amour à distance, même si je sais que ce n'est pas si loin, ni si long comme délai, même si je sais que des personnes vont vivre BIEN PIRE que ça.
Je suis fâchée contre cette distance-là qui me fait jeter mon argent par les fenêtres, ou plutôt dans mon réservoir d'essence qui ne finit plus de se vider.
Je sais que y'a pire dans la vie, que certains vivent la guerre, la famine... mais là je parle de moi, juste de ma ptite vie d'égoiste occidentale.

Quand on se compare, on se console. Mais on a quand même le droit d'en vouloir à la terre entière et de se sentir impuissante et morne... voilà!

mercredi 17 octobre 2007

BBBBRRRRR

Je me lève, comme à tous les matins. Je me prépare, je m'apprête à sortir dehors, quand tout à coup je vois ma voiture complètement givrée.
On est le 17 octobre, c'est un peu tôt non?
Prenant mon courage à deux mains, je cherche mon balai pour déblayer l'auto... je le trouve pas. Bon, il doit être chez mes parents, à 3 h de route d'ici.
Je réfléchis, complètement gelée. Une option s'offre à moi. Gratter chaque vitre (c'est vraiment givré) avec la manche de mon manteau de printemps (je fais quoi en manteau de printemps quand il fait froid... allez savoir)
Quelques minutes plus tard avec une manche complètement gelée, j'entre pour changer de manteau.
Quelle belle surprise m'attend dans le fin fond de mon garde-robe d'entrée? Hé oui.. mon balais à neige!!!

vendredi 12 octobre 2007

Paquet voleur

Lorsque quelqu'un attend après nous, pour une promesse échangée, la moindre des choses, c'est de finir par arriver, non? Hé bien il semble que dans le monde vorace des médias, la réponse est non!
Je résume : je suis arrivée en juillet au journal, alors qu'une autre journaliste est arrivée en même temps à Amos. Elle quittera fin août, pour des études. Logiquement, mon patron devrait pouvoir se trouver une autre journaliste pour la remplacer. Mais non, puisqu'il a promis la job à une fille originaire de là, mais qui est en France et revient en octobre. Échanges de courriels, la fille est toujours intéressée, donc pas de problème.
Mais pour faire le journal de là-bas, je dois y aller souvent pour aider la journaliste qui est seule et débordée. Cette dernière finit par quitter pour travailler à Radio-Nord (c'est la télé. En fait ici, radio-can, tva et tqs... c'est la même équipe, allez savoir pourquoi).
Le journaliste de Rouyn quitte pour Amos, écoeuré de son patron... on attend toujours la fille qui est en France...
Elle devait commencer aujourd'hui. Elle arrive au travail et dit qu'elle commencera pas, qu'elle va à Radio-Nord elle aussi... Je peux tu dire: fucking bitch...
Je trouve que certaine personne manque de tact... on l'attend depuis 3 mois, on engage personne parce qu'on l'attend.. et elle nous fait faux bond. Elle nous met dans le trouble, un trouble qu'on aurait pu éviter durant ces trois mois-là, si on avait pu engager quelqu'un, au lieu de l'attendre.
Je me sens comme dans le jeu paquet voleur, chacun pique le journaliste de l'autre, dans cette compétition des médias....

jeudi 11 octobre 2007

Le bonheur

Y'a de ce personnes qui semblent vivre le bonheur, le toucher.
Y'a de ces entrevues qui vous transportent, vous chavirent.
Je sors de l'une d'elle, avec des personnes comme ça.
Elle a 82 ans, il en a 85. Ils sont mariés depuis 57 ans, s'appellent papa et maman d'amour, se regardent, se comprennent.
Quelques idées ressortent de cette entretien: amour, partage, joie de vivre.
Ils ont donné toute leur vie et donnent encore, par leur générosité, la vie leur a fait des cadeaux. Ils ont voyagé toute leur vie, sans luxe. Mais cette joie d'avoir accompli quelque chose transparaît.
Les personnes âgées sont un trésor à conserver, à écouter. Ils sont passés par tout, on devrait prendre exemple sur eux ainsi éviter quelques déceptions inutiles. Quelle entrevue, ouf...

mardi 9 octobre 2007

Mise-O-jeu

Au menu de mes fds depuis la rentrée scolaire: retrouvailles, orteils entremêlés et soirées du hockey. Le Charmant musicien a fait un saut du côté de l'Abitibi pour quatre jours.
Pour allier sa passion pour les Habs (hé oui, il écoute TOUS les matchs), j'ai pensé à une petite soirée du hockey en amoureux. De 1, même si je ne vénère pas le hockey comme lui, j'aime bien les Canadiens, de 2, j'ai envie de lui faire plaisir, et de 3, quoi de mieux pour un couple de crier en même temps… quand les Habs comptent (Bande de vicieux!)
Donc nous avons mangé la grande gastronomie sportive: ailes, rondelles (sans jeu de mot), et nachos. De quoi bloquer nos artères comme à l'heure de pointe sur Décarie. Mais bon, une fois n'est pas coutume.
Malgré la défaite de notre équipe, la soirée a été splendide, entre deux baisers échangés.

jeudi 4 octobre 2007

Bonne fin de semaine!



Bon je sais, ce n'est pas officiellement la fin de semaine... Mais mon Charmant musicien revient ce soir, pour quatre jours... Quatre jours collés, quatre jours à discuter, à écouter le hockey (GO HABS GO!), à se retrouver.
J'adore les longs week-end, les congés fériés, les jours sans école (le Charmant est suppléant...)

On habite ensemble à l'habitude, mais comme ils n'ont toujours pas besoin de remplaçant ici, hé bien le Charmant retourne dans notre ancien patelin pour travailler...
Que les semaines sont longues sans lui, sans ses interminables réflexions sur le sport, ses statistiques et ses soirées du hockey.. hihi:)

mercredi 3 octobre 2007

Le stop: le faire ou non?



Je suis en train de virer folle ou les gens sont justes complètement cons? Moi, quand je vois un arrêt stop, imaginez-vous dont que j'arrête... Oui Oui, sans blague!
Messemble que c'est pas très compliqué comme règlement. On arrête, on regarde s'il y a un autre véhicule, on tient compte des priorités, pis on passe...
wouhou, comme c'est pas facile en! Bien on dirait que ce ne l'est pas, puisque plusieurs valdoriens ne remarquent pas l'arrêt, et passe, au risque de me foncer dedans bordel! Je suis en furie...
J'ai remarqué que c'est ainsi à plusieurs endroits... j'arrive sur le stop, je fais le mien (aucune voiture en vue), et paff, une voiture me fonce dedans, parce qu'elle a décidé de passer outre ce règlement si banal et si simple.
Quels connards! Ils me permettent de tester mon klaxon...

lundi 1 octobre 2007

Tourisme



Comme je crois qu'il faut s'imprégner de notre environnement pour créer un sentiment d'appartenance, nous avons commencé à explorer notre Abitibi d'accueil. Ce territoire regorge d'activités de plein air et de paysages à couper le souffle. Premier attrait touristique visité: le parc national d'Aiguebelle.Nous sommes partis équipés: de l'eau, un dîner improvisé, et une caméra numérique… Même pas de bâton de marche à 23 $ (est-ce moi ou on se fait un peu arnaquer à acheter un bâton alors que la forêt en est remplie?). Mais bon… passons.La montée se déroula bien, jusqu'au moment d'arriver à LA vue incroyable de ce côté, où l'on retrouve le pont suspendu. «Wow! Je vais prendre des photos. C'est tellement beau!», dis-je avec la conviction que mes photos seront superbes. -Carte mémoire pleine, peut-on lire sur mon écran de caméraOups! Je vais vider la carte et le tout sera réglé, bien sûr!-Aucune image sur la carte mémoireJe fais comment pour effacer une carte mémoire dite pleine, alors qu'il n'y a aucune image? Hum… je me questionne.Je ferme l'appareil en espérant que le tout redeviendra normal. Hé! bien non, ma carte mémoire fait défaut, donc pas de photos.Commentaires du Charmant musicien et de Grosse pomme 2 à la fin de la randonnée:-Quelle journée! Ce sera plaisant de se la remémorer en regardant les photos, en Miss repère tranquille.Ha! Ha! Ha! (rire sarcastique), très drôle!

jeudi 27 septembre 2007

Je m'ennuie




I miss you, mon Charmant Musicien....

mercredi 26 septembre 2007

Ma phobie

On a tous une phobie, cachée quelque part dans un coin. Parfois elle apparaît au grand jour, souvent elle est sournoise et ne sort que la nuit. La mienne fait partie de la deuxième catégorie. Je ne sais pas pourquoi, mais elle s'amplifie lorsque je dors seule dans mon appartement. Comme mon Charmant musicien est partie pour quelques temps, cette peur sort de sa cachette et m'empêche parfois de fermer l'oeil.
J'ai peur du feu. Je veux dire, que mon appartement brûle, avec moi pris dedans. Rien ne peut me rassurer. Mes fenêtres ne s'ouvrent pas, ma porte de maison est à l'autre bout et par dessus tout, je vis dans un triplex où ma voisine d'en haut est alzheimer. Elle pourrait mettre le feu par inadvertence, oublier de fermer le four, d'éteindre ses chandelles...
Pour me rassurer, je ferme la porte et je me cache sous les couvertures... Quoi de plus rassurant qu'un couverture en? Ça éloigne les incendies, les bandits et même les monstres sous le lit. Oups... mon sommier est directement sur le sol!!

mardi 25 septembre 2007

Diagnostic

La diagnostic est clair : cancer qui ne guérit pas. Mon oncle de 46 ou 47 ans passera donc entre 10 et 15 ans en rémission. Sa vie se terminera donc d’ici ce temps-là, peut-être vite, peut-être moins vite. C’est sûr que le docteur n’a pas dit les mots fatals : il vous reste 6 mois à vivre. Mais de chiffrer le reste de sa vie à 10 ou 15 ans, quand tu es dans le milieu de la quarantaine… ça fesse j’imagine. On peut tous mourir demain, mais lui sait le temps qu’il lui est alloué. Ça fait toute une différence dans une vie.
Il y a probablement des points positifs et des points négatifs. Il profitera davantage de chaque moment de bonheur, il vivra à fond, à vive allure. Mais il vivra dans des douleurs, la maladie, la souffrance. Parfois moins, parfois plus.
Je sais qu’il est bien entouré, d’une famille qui l’aime et l’apprécie. Une famille qui le supportera, qui va pleurer avec lui, rire aussi.
Mes pensées vont à ma tante, à mon oncle, à mes cousins. Je prie pour vous.

mercredi 12 septembre 2007

La maladie

Comme à mon habitude, j'ai ouvert la radio pour écouter ma musique en roulant. À un moment donné, j'ai fermé le volume. J'ai regardé mon chemin. Mes yeux se sont remplis de larmes. J'ai pleuré. J'avais besoin de ce silence pour pleurer. Pour encaisser le coup. Encaisser le choc. Revenir dans cette réalité.
On a diagnostiqué un cancer. Mon oncle a le cancer. Ma tante, sa femme, la soeur de ma mère, a reçu un autre coup dur dans sa vie. Cette femme si vulnérable et belle. Si triste et pleine de vie et de joie à la fois. Cette femme si forte, admirable et courageuse. Qui en a essuyé des revers, traversés des tempêtes. Jamais le calme plat. Je trouve la vie injuste parfois. Mais on ne peut rien y faire. Parce que ça n'arrive pas qu'aux autres.

mardi 4 septembre 2007

Un mordu de la scène

Ce week-end, j'ai couvert la Foire du camionneur, avec comme spectacle Éric Lapointe. Outre la drogue et la quantité phénoménale de bière qu'il ingurgite durant son spectacle (au moins 8 bières callées en 2 heures, sans compter celles bues avant ou après...), on ne peut nier que ce chanteur est dans son élément sur une scène.
Un passionné, qui se donne entièrement à son public, qui en redemande.
Mais je me pose une sérieuse question par rapport à son spectacle, mais aussi aux spectacles de biens d'autres artistes masculins. Comment une fille parvient-elle à se dire, un soir, que de «pitcher» sa brassière ou son g-string à des artistes, c'est une chose intelligente à faire?
Je ne vois aucunement le rapport de faire ça. De 1, c'est dégradant pour la femme, ça nous réduit encore une fois à une femme objet (c'est même mon collègue masculin qui m'a affirmé ça). C'est bien séduire, vouloir être belle pour plaire. Mais de là à dévoiler sa lingerie fine pour attirer l'attention d'un chanteur qui sincèrement, n'en a rien à foutre.
De 2, ça prouve qu'il y a des filles franchement stupides, qui n'aident pas notre cause d'égalité une seule seconde.
J'aimerais vraiment être dans la tête de ces filles, probablement trop intoxiquées par l'alcool pour se rendre compte que leur geste est complètement stupide et inutile. En plus de ça, au prix que nous coûte cette fameuse lingerie, gardez-là dont pour de meilleures occasions!

vendredi 31 août 2007

Des gens ordinaires, les politiciens?


Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je dois parler à un politicien, je suis stressée. Pourtant, ils font partie de la société, comme vous et moi. Ils nous représentent (du moins, ils sont suposés le faire...).
Donc pourquoi être stressée? Peut-être par leurs nombreuses études impressionnantes, leur discours qui n'en finit plus, leurs mots à 100 $ qu'il faut vérifier dans le dictionnaire... Peut-être aussi l'éternel flots de paroles que je dois prendre en note, tout en continuant d'écouter le flot suivant.
J'ai parlé à Marguerite Blais aujourd'hui. Non, moi non plus ça ne me disait rien au départ. Elle est la ministre responsable des aînés au Québec. Elle vient en Abitibi la semaine prochaine. Malgré son poste imposant et son blackberry sur l'oreille, elle semble très sympathique.
L'entrevue est terminée, le stress est tombé. Ne reste plus qu'à écrire son flots de paroles sur le papier journal...

jeudi 30 août 2007

Moment drôle

Le Charmant musicien écoute sa musique sur son ordinateur, moi je flâne ici et là.
-Tiens, je vais aller voir ma belle un peu, dit le C.M, tout en se dirigeant dans la chambre.
-Oh, elle dort. Ma chérie, c'est moi, dis le C.M en caressant les couvertures surélevés par la présence de sa dulcinée
-Chérie, dors-tu? Chérie... répond-moi.. Ça va ?
Trouvant les couvertes un peu molle, l'homme qui vient de se ridiculiser réalise qu'en réalité, il s'agit des draps et couvertures fraîchement lavés qui forment ce qu'il croyait au début sa blonde...
Pouhahaha. J'ai manqué ça!!

mercredi 29 août 2007

Mon nouvel emploi

À la demande générale (bien en fait… à la demande de Thessa, fidèle amie blogueuse), voici en grande primeur comment se déroule mon emploi au journal (pour lequel j'écris depuis bientôt 2 mois).
J'ai eu trois expériences de travail, dans trois journaux. Le premier pour Quebecor, le deuxième pour Transcontinental et le troisième, je suis revenue dans la grande famille unie de Quebecor (voir l'ironie ici. Certains croient qu'on a tatoué PKP sur le cœur… n'en déplaise à lui, ce n'est franchement pas le cas) Fin de la parenthèse.
Ces expériences ont été totalement différentes l'une de l'autre. Le premier journal, j'étais seule dans un bureau à 45 minutes des autres journalistes et du bureau où ils faisaient le montage.
Le deuxième, j'avais une patronne folle (voir autres textes), des heures pas possibles, un stress énorme pour quelles raisons finalement? Un salaire minable.
Le troisième, j'y suis toujours et encore. Je l'ai choisi sans hésiter, même s'il est situé à 3 h de chez moi. Mon Charmant musicien m'a suivi, heureusement…
L'équipe est dynamique, les journalistes sont sympathiques. Nous sommes 5. On fait des blagues, on s'amuse. On fait des textes pour 2 journaux, et je travaille tellement moins que lors de ma deuxième expérience. C'est paradoxale.
J'ai congé la fin de semaine depuis 2 mois. Je vais couvrir quelques trucs à l'occasion, mais ici on comprend que les gens ont une vie à l'extérieur du travail. On ne travaille pas tous les soirs de la semaine jusqu'à 23 h, ni toutes les fds. Il y a un équilibre, un partage. Ça fait du bien.
Aussi, les gens s'intéresse à moi, me pose des questions sur ma vie. Je n'ai pas l'impression d'être juste une employée. On se parle, on se fait des soupers. Une vrai relation d'amitié. Avec un salaire pas mal plus intéressant qu'avant et une meilleure qualité de vie.
Je me promène de bureau en bureau. Une semaine je prend celui de D.B, qui est en congé, l'autre semaine, celui de S.P pour sa semaine de vacances. Je rigole en disant que je teste les bureaux pour savoir lequel me plaît le plus. D'ici 2 mois, j'aurai mon bureau pour 1 an, celui de D.B, qui part en congé de maternité. J'ai hâte d'avoir enfin ma boîte vocale!:P
Des expériences différentes, mais enrichissantes. J'ai appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds, et que je ne suis pas une leader. J'ai besoin d'encadrement, de gens autour de moi pour avancer. Voilà !

mardi 28 août 2007

Manque d'inspiration

Je manque de sujets, ici et dans la vie. Je n'arrive pas à trouver des idées pour égayer ce blogue, ni pour garnir le journal. Je suis vraiment en manque d'inspiration. Help me!!!

mercredi 22 août 2007

Bilan



Me voici un an plus tard, après toute cette douleur, cette tristesse et cette incompréhension. À cette époque (comme s'il s'agissait d'un lointain souvenir, tellement vague qu'on a l'impression de ne jamais l'avoir vécu), je croyais m'éteindre. Complètement. Je ne croyais plus en l'amour.
J'avais espoir de trouver quelqu'un, mais j'avais le sentiment que mon coeur ne pourrait plus jamais aimer si fort, ni s'investir complètement avec quelqu'un d'autre que lui. Cet ex à qui j'avais tout donner. Sans compter. Cet ex qui m'avait juré fidèlité (maintenant j'en doute, mais à quoi bon le savoir). Cet ex qui affirmait m'aimer plus que lui-même, pour toujours.
Je me sentais cruche d'avoir cru ça.
-Plus jamais personne ne me manipulera de la sorte. No-way!
Un an plus tard, presque jour pour jour, tout a changé.
Je me souviens vaguement de cet ex. Vaguement de ces voeux échangés, vaguement de cet amour partagé. Presque plus de souvenirs. Ils sont tombés dans l'oubli.
Parce que finalement j'ai flanché, parce que finalement j'y crois encore. De plus en plus, de mieux en mieux.
Ma rencontre avec mon Charmant musicien a changé mes perceptions. Oui l'amour existe après une rupture. Oui notre relation est sérieuse, heureuse. Oui j'ai envie de tout partager avec lui.
Peut-elle durer éternellement, cette relation? Je l'espère. Je tente d'y croire. Parce qu'après tout, c'est ça l'amour non? Croire et avoir l'espoir.
Une rupture fait mal, mais oh combien elle m'a fait grandir. En tant que femme, amie, amoureuse. Les bienfaits sont tout aussi importants que la peine. Je ne pensais pas dire ça, mais quelle belle année j'ai vécu!

jeudi 16 août 2007

J'aime...

J'aime tellement cette nouvelle vie qui m'attendait au détour. J'appréhendais ce retour à la vie officielle de couple, vie d'appart, de routine, de finances. Le tout est un peu précipité. Habiter avec le Charmant musicien après seulement quatre mois de relation, c'est un peu se garocher dans la gueule du loup d'un seul coup non?
Mais je me suis lancée, sans réfléchir. Parfois, la vie mérite qu'on ne s'attarde pas aux détails, qu'on avance droit devant sans regarder le passé qui s'est brisé, sans penser au futur qui pourrait bousculer.
Je ne suis pas déçue de ma décision. Je vis bien avec elle. C'est l'important.
Je suis une fille qui aime la vie de couple, les compromis qu'il faut y faire, le partage, la communication, la routine avec laquelle on joue pour rendre la vie commune remplie de folie.
J'aime ces matins collés, ces journées à se retrouver après le travail, ses repas préparés ensemble et dégustés en se regardant droit dans les yeux, ces soirées qui ne finissent plus, qui s'étirent de conversation en conversation, ces moments partagés avant le vrai dodo, ces orteils entremêlés comme le dit si bien Thessa avec son Dimitri.
J'aime retrouver ses effets personnels dans ma pharmacie, dans mon armoire. Savoir qu'il sera là, le soir venu. J'aime lorsqu'il me dit des niaiseries pour me faire sourire, parce qu'il aime le voir apparaître.
J'aime le sérieux de notre histoire, la folie de nos jours et de nos nuits, la douceur de sa peau, le goût de ses baisers...
J'aime... tout simplement

lundi 13 août 2007

Une fan respectable

J'adore les Cowboys Fringants. J'ai tous les albums (achetés, oui oui, on achète les albums Québécois). Je ne me lasse pas de les écouter ou les voir en spectacle, le plus souvent possible. J'achète donc un passeport pour Osisko en lumières à Rouyn. Prestation des Cowboys le dimanche oblige.
Le samedi soir, on va voir les feux. On décide d'aller prendre une bière.
Nouvelles rencontres, discussions sans tabou, le tout au son du Cd de Vincent Vallières. Quoi de mieux?
Mon frère l'artiste me donne un coup de coude dans les côtes.
-Quoi?
-Regarde, c'est ton groupe préféré
Je me tourne la tête, je vois Karl et Marie-Annick, Jean et Jérôme grandeur nature. Doum n'était pas là. Accouchement de sa blonde oblige.
Bon, je les avais déjà vu à plusieurs reprises en vrai, mais jamais si près (à une chaise de distance).
Grande fan que je suis, dois-je aller leur parler? I don't think so.
Ils sont entre amis, ils veulent relaxer. Déjà qu'ils doivent se sentir observer dès qu'ils se promènent dans les patelins du Québec, il ne faudrait pas en plus les déranger dans leur vie privée.
Bon, un simple salut n'aurait probablement rien fait de mal. Mais je ne m'y risque pas, je respecte leur intimité.
J'ai une règle d'or: ne pas aborder un artiste lorsqu'il est dans un restaurant, ou dans une sortie familiale, ou entre amis. Dans un bar bondé, ou après un spectacle, on peut faire la conversation. Si l'autre le permet.
Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'ils étaient au même café-bar que nous le samedi soir et Jean et son technicien ont déjeuné près de nous, au même resto le dimanche matin. Peut-être nous suivaient-ils? lol:P

jeudi 9 août 2007

Un monde à part



-Miss repère tranquille, je sais que tu aimes beaucoup le culturel. Je vais réserver une passe média à ton nom pour le Festival de la relève indépendante de l'Abitibi-Témiscamingue (FRIMAT) si tu veux venir avec moi ce soir, me dit ma collègue sympathique.
-Super! Qui est l'artiste?
-Geneviève et Mathieu (voir photo). Ils sont très colorés et flyés.
En effet!!
En entrant dans ce petit bar underground attrayant, un univers différent nous attendait. Outre le prix exorbitant pour des inconnus, et la folie parfois exagéré du groupe, le spectacle en valait le coup.
La première partie est moins bonne que la deuxième. Un mélange de clavier, guitare, électronique, textes enfantins sur musique simpliste.
Le gars ressemble à Dumas, la fille.... à Björk un peu.
Les premières impressions sont rarement les bonnes... cet univers de pseudo grano nous a finalement plu.

mercredi 1 août 2007

Quelle famille?

-As-tu les photos de la fête de ma grand-mère paternel?
-Oui, sur mon ordinateur, dans le dossier lynda, photos, 2007, famille, fête, juillet (ma mère et son classement qui ne finit plus.... j'ai jamais autant cliqué sur des dossiers pour arriver à destination!!!!)

-Ah regarde, Charmant musicien. C'est ma famille paternel. Bon, ici on voit... heu.. attends un peu. C'est ma tante je pense. Ici, mon oncle? Ah... est-ce mes cousins?
Oui, ça doit être mes cousines... Ou les maris, ou les femmes?

Le Charmant musicien me dévisage
-Tu ne connais pas ta famille?
-Bien... non. On ne les voit jamais. Juste quand il y a un mort. Et même encore. (voir mon post sur la mort)

Hé non! Je ne connais pas ma famille paternel. Certains oncles et certaines tantes, qelques noms ici et là de mes cousins et cousines. Mais rien de plus. Ça me manque dans ma vie. Je le remarque de plus en plus.
Pas que je ne sois pas bien entourée, bien au contraire. J'ai une relation très près de la famille de ma mère, de mes parents.
Mais j'aimerais connaître les racines de mon père, sa vie avant nous, son univers. Je sais, ils habitent loin. Mais les États-Unis ou Mégantic, c'est quand même pas le Pérou. Certains voient plus leur famille du Liban que moi... c'est pas normal.

Peut-être que prochainement, je me rapprocherai. J'aimerais bien. Je les aimes, même si je ne les connais pas. Ils font partie de mon arbre, après tout.

lundi 30 juillet 2007

Manque de tact

Certaines personnes manquent de tact, ou simplement de compréhension...
Mise en contexte: dans un bar, un mercredi soir, mon Charmant musicien nous commande un verre

-Je vais prendre une coors light et un sex on the beach
La barmaid s'exécute. Le petit cure-dent avec orange et cerise tombe au fond de mon verre

-Tu diras à ta baise de ce soir de faire attention pour ne pas s'étouffer, dit la barmaid.

Mon chum est abasourdi. Figé.

-C'est pas ma baise de ce soir. C'est ma blonde

D'autant plus que cette fille-là connait notre relation, mais manque franchement de conversation!

lundi 23 juillet 2007

La pompiste de service



Je regarde mon tableau de bord. La lumière de l'essence s'allume. Bon, je dois m'arrêter. Je fais le plein. Tout semble normal. J'entre pour payer.
-Bonsoir
-Bonsoir madame. Êtes-vous pressée?
-Heu... non. Pourquoi?
-Bien... j'ai mal au ventre et je me peux plus depuis une heure. Est-ce que vous pourriez me remplacer quelques minutes. Si quelqu'un veut gazer, vous appuyer sur le numéro de sa pompe pour activer. Si quelqu'un veut payer, vous lui dites d'attendre.
-Ok!
Deux clients entrent, vont chercher leur produit, attendent à la caisse.
-Désolé, ça ne sera pas long. Je ne travaille pas ici (aussi bizarre que cela puisse paraître)
Me voilà donc pompiste d'un instant. Le temps que ça dure pour se soulager...
Je trouve la situation plutôt cocasse!!

vendredi 20 juillet 2007

Je reviens chez moi

Je vais chez moi tantôt, en autobus. Je ressens l'énervement. Vous savez, ce petit feeling au creux du ventre. On regarde l'heure sans cesse,on espère le moment. Il me reste 34 minutes précises avant le départ. Direction chez moi. Dans les bras de mon Charmant musicien. Il vient me chercher. Je vais signer mes papiers d'auto. Je repars enfin avec elle et j'aurai la tête légère, le coeur à l'envers, dans les bras de mon amour, le corps couvert de milliers de baisers...
Ah... C'est long... 32 minutes....

vendredi 13 juillet 2007

Festival du Gaspillage



Je trouve l'idée intéressante. Un festival où les gens ne sont pas invités à participer. Plutôt rare n'est-ce pas?
J'ai eu vent de ce Festival, instauré depuis deux ans à travers près de 100 municipalités au Québec (si peu encore), parce que je devais faire un article sur le sujet.
C'est vrai que chaque année, on participe à ce festival par ignorance, ou par paresse. Pourtant, les gestes pour réduire sa consommation d'eau sont si simples. Les gens qui lavent leur asphalte m'exaspèrent, leur gazon aussi. À quoi ça sert? Va-t-on vraiment avoir plus de classe ou d'amis avec une entrée de cour lavée?
Un boyau d'arrosage déverse 1000 litres d'eau à l'heure, une quantité suffisante pour étancher la soif d'une personne durant 3 ans... C'est alarmant.
Ce festival parle du gaspillage de l'eau,mais il y a du gaspillage d'électricité, d'objets, de papiers... Ma fibre écologique en mange un coup.
Juste le recyclage, ça l'air à rendre la vie compliquée à bien des gens. Pourtant, est-ce vraiment plus forçant de déposer le papier dans le bac de récup que dans la poubelle? Bon, il faut rincer les plats et boîtes de conserves... Mais il suffit de faire votre vaisselle et de rincer les trucs recyclables à la fin, ça prend 2 petites minutes!!
Il y a tellement de gestes simples à faire: prendre des douches rapides, recycler, récupérer, réutiliser, le compost, utiliser des sacs d'épicerie en coton, utiliser des produits ménagers sans phosphate.
Dans ma vie, je tente de faire le plus que je peux. Je sais que je ne suis pas aussi poussé que Greenpeace, mais de plus en plus je suis l'exemple d'homme comme David Suzuki, qui utilise UN sac de poubelle par mois... Assez incroyable.
Un geste que je pose depuis cette année, qui me facilite la vie, et qui réduit de près de 10 000 tonnes les déchets que je crée: la coupe menstruelle. Vraiment, c'est génial. Adieu tampons et serviettes sanitaires. Ça fait la différence et dans ma poubelle, et dans mon porte-feuille. Et vous, que faites-vous?
http://www.trucsmaison.com/trucs/index.php?categorie=ecolo

mardi 10 juillet 2007

Mésaventure

Je fais un saut dans mon patelin, pour voir mes amis et mon Charmant musicien (comme si j'avais quitté depuis des mois... lol:P).
Le dimanche venu, je dois quitter et revenir dans ma nouvelle demeure, travail oblige. J'embarque dans ce que mon chum surnomme la chose (vieux bazou oblige). L'Abitibi me voici!
Arrivée au Domaine, je mets de l'huile (il boit, ce vieux tacot!) Je repars. Du moins, je tente de repartir.
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
-Bruit de démarrage d'auto
-Bruit d'étouffement
Le tout à trois reprises. Moment déjà vécu.
Je panique. Je contacte mon père.
Mon chum, tel un vaillant chevalier, amène sa monture (neuve pour son cas), vient me porter chez moi et retourne au garage voir ce que mon auto a.
Je n'ai plus de voiture. On la réparera probablement. Mais je pense bien investir dans une automobile plus sécuritaire. Pas question de rester pris encore une fois, no-way!

vendredi 6 juillet 2007

Suggestions 101



Sur un coup de tête, j'ai cliqué sur l'icône du petit panier: ajouter cet article à votre panier, sur le site d'archambault. Juste pour voir s'il était aussi bon que les gens le prétendent.
J'ai ouvert son premier livre, puis son deuxième. Lus d'une traite. En vitesse. Comme pour arriver plus vite à la suite de l'histoire, des annecdotes. Pour savourer chaque mot.
Je n'ai qu'un mot pour décrire son oeuvre: génie.
Un génie des mots, qu'il manipule à sa guise, qu'il métamorphose. Il accentue et change le sens, la connotation. Tout ça avec brio, dans la langue de chez nous, sans préambule. Sans tambour, ni trompette. Nette, frette, sec.
Je vous invite à le découvric, ce cher Fred Pellerin. Pas pour faire comme tout le monde. Mais pour découvrir son univers rempli de magie, de nostalgie, de bon vieux temps.
J'ai lu deux de ses livres, j'entame le troisième. Mon préféré, sans contredit Dans mon village, il y a belle Lurette (toute une femme à découvrir).
Voilà, ma suggestion est lancée!

mercredi 4 juillet 2007

Les préjugés

-L’Abitibi, c’est à l’autre bout du monde
-Mesant. Y paraît que là-bas, ils dorment dans le bois, à côté des chevreuils et des orignaux.
-Pas rien que ça. C’est juste des arbres, pis y’ont même pas l’électricité. Les gens portent des chemises à carreaux et le seul plaisir possible à cet endroit, c’est le ski-doo, puisqu’il neige à l’année longue.
Il y a tellement de préjugés sur l’Abitibi-Témiscamingue, qu’on finit vraiment par y croire. Bon je caricature là, je ne pensais pas stait SI reculé que ça, mais je ne m’attendais pas à voir une civilisation aussi touchée par la mondialisation que l’est Saint-Jérôme par exemple. Il y a environ 30 milles habitants ici, et je crois 45 milles à Rouyn. Hé oui! Mcdo et Wal Mart ont mis le pied dans le nord.
C’est drôle parce que pour les gens d’ici, le Nord, c’est Radisson. Comme pour les gens de Montréal, le Nord, c’est Saint-Jérôme, Tremblant, Mont-Laurier (ils sortent pas souvent on dirait bien :P).
Je vis donc maintenant dans ce coin de pays, pas aussi loin qu’on pourrait le croire. Ce petit bout de chemin à cet endroit me permettra de réduire les préjugés que j’ai, de me bâtir un chez moi et de découvrir ce Québec que j’aime tant.

samedi 30 juin 2007

Je l'ai !

J'ai obtenu l'emploi de journaliste à Val d'Or, à 3 heures de chez moi. On a vraiment des préjugés de cette région de l'Abitibi-Témiscamingue. Je pensais que c'était entouré d'arbres, d'animaux et de mouches noires. Pourtant, c'est une grosse ville, ressemblant à toutes ses villes où la mondialisation a mis le pied: Maxi, Wal Mart, Mcdo et compagnie.
16 mois à découvrir cette région. L'entrevue était vendredi, je commence à travailler mardi. Comment se virer de bord si vite? Aucune idée, mais je fonce, tout simplement.
J'ai trouvé une chambre. Je cherche un appart. Une denrée rare dans cette région. Je finirai bien par trouver. En attendant mon Charmant musicien, qui, je l'espère, trouvera un emploi à son tour. Comment je vivrai loin de lui? De ses yeux, sa bouche, son souffle? La décision lui revient. Mais je l'aime :)
Donc, je peux maintenant dire: Ville des mines, me voici!

jeudi 28 juin 2007

Nouveau départ?

Est-ce le début d'un autre nouveau départ cette année? Ou tout simplement la suite logique des choses? À ce rythme-là, je vais visiter les quatre coins du Québec en un rien de temps!!
J'ai une entrevue demain pour un poste de journaliste à... Val d'Or. Rien de moins. Un contrat de 16 mois. Pour Quebecor. Découvrir d'autres territoires du Québec me plait, mais partir loin de mon chum, de mes amis, de ma famille, moins...
Je sais que le Charmant musicien voudra peut-être me suivre, mais je ne veux pas le forcer à le faire. Mais je ne peux pas me priver d'un emploi dans mon domaine non plus. C'est trop rare.
Je me rapprocherai de mon frère, L'Artiste, et repartirai à neuf, pour une troisième fois cette anée. Que de revirements de situations!
Je fonce! Qui m'aime me suive. Ou l'amour à distance suivra, on ne sait pas.

mardi 26 juin 2007

Moment de tendresse



La maison à nous pour quelques jours, quoi de mieux que se retrouver, rire et profiter de ces moments seuls, collés.
-Joue moi une chanson, demandais-je au Charmant musicien, guitare à la main
Il accepte, glisse ses doigts sur les cordes, joue ses chansons fétiches, dans sa bulle.
J'adore le regarder jouer de cet instrument. J'aime quand il joue du drum aussi, mais la guitare, il la berce, la cajole. J'aime regarder glisser ses doigts avec précision. Il se passionne pour la musique, ça paraît et ça me renverse.
Je passerai des heures à le regarder, sourire en coin, à l'écouter.
Il est vraiment doué, ce Charmant musicien. Je me sens groupie, je flirt avec le musicien. I like it;) haha!

dimanche 24 juin 2007

Bonne Saint-Jean!



Bonne fête à vous, cher amis Québécois, de souche ou non.

mercredi 20 juin 2007

Ce que l'on dit, ce que l'on fait


Les voyages permettent de se découvrir, de découvrir nos amis, de voir notre vie ici d'un tout autre point de vue. C'est cliché, mais c'est tellement vrai.
Bon, je n'ai pas secouru des enfants au Sénégal, ni enfilé mon pack sac pour traverser l'atlantique. Mais la Rouquine et moi on s'est tout simplement dit: et si on partait faire le Canada et les États-Unis, en voiture.
On l'a dit, on l'a fait. Sans choker, sans changer d'idée, sans se trouver des défaites : trop de travail, un chum, un appart...
Combien de fois on se dit ça: on va visiter telle ville, tel pays, on va tripper, vivre au maximum. On va se revoir, promis juré, je t'appelle. Combien de fois le fait-on vraiment ?
Est-on occupé au point d'en oublier ses rêves, ses envies, les fantaisies, les promesses ?
Est-on occupé au point d'oublier de la vivre, notre vie ? Cette vie qui passe en un éclair, qui bascule à tout bout de champ. On s'investie dans le travail, c'est bien. Mais pas au prix de délaisser sa vie sociale, sentimentale, solitaire.
Plus d'argent pour nos vieux jours, il en faut. Mais en dépenser ici, et maintenant. Pendant que vous y êtes, que vos proches y sont.
Je déteste les gens qui attendent leur retraite dès leur premier jour sur le marché du travail. Il faut la vivre maintenant notre vie, pas à 60 ans, lorsque nous serons p-e malade, p-e mort, p-e pauvre.
Ici et maintenant, tout simplement...

lundi 18 juin 2007

La décision

J'ai démissionné. Pour ma santé mentale, c'était LA solution. Ma patronne folle m'a encore méprisé ce matin, une fois de trop. J'ai pris mes cliques, mes claques, et j'ai quitté ce bureau de merdre, cette patronne de merde, cette ambiance de merde...
Au diable l'argent, je regarde en avant et on verra. Elle en était venue à me faire croire que je n'étais pas efficace, alors que je fais ma job comme il se doit. Alors pourquoi me faire chier encore longtemps et qu'elle finisse par réussir à me détruire complètement? Non, j'ai une vie à vivre, je la vivrai pas sous cette pression inutile. Ce n'est pas la pression journalistique je ne supporte pas, c'est cette pression sournoise qui semble annodine: vous faites pas assez de texte, non, ça c'est de la pub, non, je vous censure, non, tu n'es pas fiable...
Que cette saloppe s'étouffe avec son mépris. P-e finira-t-elle par comprendre que c'est elle, le problème. En 2-3 ans, 6-8 journalistes démissionne, certains font des burn-out.. C'est tout simplement pas normal. Sans parler du manque profond de connaissances journalistiques (connaissances complètement nulle en fait), et du manque total d'éthique journalistique
Je trouverai ailleurs, je ne suis pas inquiète...
Au diable, M. C. e mes 2!!!!!!!!!!!!

dimanche 17 juin 2007

L'heure de la réflexion

Je suis en période de réflexion. Ma carrière vient encore de basculer, en une fraction de seconde. J'étais seule à attendre le retour de l'autre journaliste, avec une nouvelle journalite engagée. J'avais peur pour mon emploi, peur de la perdre, de devoir tout recommencer.
Le scénario est tout aussi poche, sinon pire (selon moi). La journaliste en burn-out a démissionné, avec de fichues bonnes raisons (que j'approuve): manque de reconnaissance, tjrs se faire dire qu'on en fait pas assez(ma patronne nie avoir dit ça, mais je peux vous le jurer), salaire minable, heures indécentes (faire 10-12 heures presque tous les jours, ça vient chiant. Surtout que le surplus n'est JAMAIS payé...), ambiance malsaine.
La nouvelle journaliste a démissionné aussi, après 1 semaine à l'emploi. Je vous dit, c'est pathétique comme patronne...
J'espérais pouvoir me faire foutre à la porte, prendre mon chômage et passer un été d'enfer avant de tout recommencer ailleurs quelque part au Québec... Mais là, étant la seule journaliste, elle ne peut pas se permettre de me mettre dehors.
Je suis donc en train de réfléchir: je démissionne et ils sont dans la marde par dessus là tête (hummm... vengence), mais j'ai pu d'argent qui rentre, je fais ce que je peux, pis si elle est pas contente, j'attends sagement qu'elle me montre la porte du doigt (mais j'ai pas vraiment envie de brûler mon moral pour cette chienne-`là)
Je retourne dans l'Ouest faire du cash, je cherche un autre emploi dans mon domaine (c'est sûr que je regarde.. mais amour à distance ne me tente pas... et laisser mon chum n'est pas une option valide)
Je suis une fille qui s'accommode bien dans ses emplois avec les gens, c'est la première fois que je déteste une personne demême... Elle me brime mon moral, elle aspire mon jus, elle me pèse...
Donc voilà... je réfléchis... La décision arrivera bien un jour...

vendredi 15 juin 2007

Trouver son chemin

Mise en situation: La Rouquine et moi sommes en Alberta, à Kananaskis (20 min de Canmore), dans un bar avec le «Kitchen staff». Tout se déroule en English, bien entendu!!
-Bon, il faudrait bien retourner au chalet, dis-je en tant que conductrice désignée blasée (et vraiment pas dans le même beat...)
-D'accord, me répond le kitchen staff, finalement décidé
Roule, Roule, Roule (durant 12-15 minutes sur la route)
Tourne à droite sur un chemin (probablement dans le coin du «milieu de nulle part»)

Roule, Roule, Roule freine (Deer oblige...), arrive, se stationne...
-Oh!Il fait vraiment noir, y'a pas de lumière
-As-tu une lampe de poche, me demande Pete, cruiser de ses dames
-Oui... (sur un ton honteux)... Dans ma chambre

-Suivez-moi, je sais où se trouve le chemin, dit La Rouquine, plus qu'assurée.
La troupe suit la Rouqine, convaincue
-Aie, un arbre
-Ayoye, un autre arbre
-Je crois qu'on est complètement à côté de la track. Bonne guide La Rouquine!!
En passant, ça fait mal la rencontre avec des arbres:P

samedi 9 juin 2007

Le vent m'emporte

Grosse pomme 2 m'invite pour une ballade dans son jeep.
-J'ai enlevé le toit, ça va être cool!
-Ok, viens me chercher.
Grosse pomme 2 arrive. J'embarque. Elle démare. Il fait beau, le soleil, le vent...
-Il vente en, dis-je
Je m'apprête à faire le geste que l'on fait quand il vente dans une voiture: lever la fenêtre!! Oui oui, vous avez bien lu, lever la fenêtre!!
Grosse pomme 2 s'éclate de rire
-Miss repère tranquille... même si tu lèves ta fenêtre... L'air vient de partout!!!! Pouhahahaha
Je m'éclate à mon tour.
Comme quoi un geste banal peut devenir complètement absurde et stupide, mais oh combien cocasse!!

mercredi 6 juin 2007

L'envol

Y'a des jours comme ça où j'ai le goût de m'envoler. De changer de décor, de partir loin de mes tracas, de me bâtir une nouvelle vie, de respirer l'air d'ailleurs. Partir pour me retrouver, partir pour m'éloigner. Partir pour m'ennuyer et mieux vous retrouver.
Y'a des jours comme ça, comme aujourd'hui. Plutôt comme cesoir.
Mais y'a aussi des jours où tu me retiens, où dans tes bras j'oublie tout, sauf toi...

vendredi 1 juin 2007

Un mot juste pour toi!



Même si je ne suis plus aussi présente physiquement qu'avant, je pense à toi!
Merci pour tout, tu es formidable!
Je t'aime cher ricaneuse :)
Ta fille préférée!!

Accroc ou amoureuse?



Est-ce que je suis accroc au Charmant musicien ou simplement follement amoureuse? (bien en fait, je suis complètement en amour, mais.. est-ce que c'est trop, trop vite)
-Je ne vois presque plus mes parents (en fait, ils en viennent à oublier qu'ils ont une fille de 23 ans haha!)
-Je reviens tous les soirs dormir avec le Charmant musicien
-Je paye une chambre pour rien dans la Vallée
-Dès que j'arrive dans ma région, je vois le C.M.
-Je monte le journal, je suis épuisée de ma semaine, mais je reviens quand même faire une surprise au bar au C.M
-Je ne vois plus ma vie sans lui
-Je m'ennuie même si je suis presque tjrs avec lui
-Je veux vivre avec tout de suite (st'une joke.. quand même. Un jour à la fois SVP)

Donc là question est lancée... Je suis trop accroc, ou je suis juste en amour?

dimanche 27 mai 2007

Suite d'une folle

Suite à mon post sur ma patronne folle, il y a des développements. Pas qu'elle n'est plus folle, bien au contraire. Imaginez-vous donc que l'autre journaliste est en burn-out à cause de ma patronne. Rien de moins.
Je travaille donc pour 2 depuis deux semaines, et encore jusqu'au 15 juin (si ce n'est pas plus).
Ma patronne a le culot d'affirmer que l'autre journaliste est faible, et ne se rend même pas compte que la fatigue accumulée par Miss journaliste 1 est en majorité de SA faute à elle. Pire, elle harcèle la journaliste jusque chez elle, pour lui dire: je ne comprends pas, qu'es-ce que tu as coudonc? Certaine personne manque de tact.
J'ai hâte au retour de ma collègue, j'ai hâte d'arrêter de courrir après le temps pour faire le travail de 2 journalistes, j'ai hâte que ma patronne comprenne que lorsque y'a une journaliste qui se tappe tout le travail, on fait pas la même grosseur de journal si on veut pas l'épuiser comme on a fait avec l'autre... Un cercle vicieux s'installle. Je vais tenter de ne pas y pénétrer.

vendredi 25 mai 2007

Révélation



L'heure de la révélation a sonné!!! (Ça fait presque officiel:P)
J'ai finalement reçu (au plus grand plaisir du Charmant Musicien), la surprise tant attendue.
Avec les indices donnés (ceux qui étaient vrais), le Charmant Musicien a fait le lien assez vite. Il a rit, il était content.
-En! C'est ben débile, a-t-il dit.
Donc je vous révèle en grande primeur ce que je lui avais acheté.
Le C.M adore Green Day. En fait, il leur voue une admiration complète. Ne lui dites jamais qu'une chanson vous laisse de glace, il vous tue sur le champ (presque sans exagération).
Donc il a reçu une taie d'oreille avec le logo de l'album Kerplunk, un porte-clé et un sent bon pour l'auto avec le logo du CD Amercian Idiot, des collants et un livre de photos de la tournée Warning. Un cadeau tout simple, mais Ô combien apprécié!
Le mystère est résolu! :P

mercredi 23 mai 2007

Le soleil


Il fait beau et chaud!! J'aime l'été. Ce n'est pas ma saison préférée. C'est plutôt le printemps. Mais l'été, ça signifie tellement de folie. Les partys sur le bord de la plage, les BBQ à en avoir mal au ventre, le blé d'inde, la baignade dans les lacs et dans les piscines, les vacances, les soirées qui finissent tard, en plein soleil, un feu de camp entre amis, du ping pong à l'extérieur (comme spectatrice :P), des cannes qui explosent (running gag:P).
Il y a aussi le flânage dans les parcs, dans les rues le soir (oui, dans mon trou perdu, on peut se promener à pied dans les rues la nuit... c'est libérateur!!), le défi d'essayer toutes les sortes de crème glacée molle durant l'été, le rollerblade, la marche, les sentiers pédestres à découvrir, les slush puppie, les tours de bateau.
Bon, il y a aussi les coups de soleil, les maringouins, les mouches à chevreuils. Mais... les bons côtés l'emportent, du moins, pour moi!
Vivement l'été et les chansons d'été qui restent dans la tête:P

dimanche 20 mai 2007

La control freak et le trou du cul

D'un côté, les filles ont la réputation (parfois fondée, parfois non) d'être contrôlantes. Les gars nous appellent gentiment les control freak. De l'autre côté, les gars ont la réputation (parfois fondée, parfois non), d'être des salauds, des profiteurs, des menteurs. On les appelle affectueusement les trou du cul.
J'ai l'impression qu'on est ancrés dans ces stéréotypes, mais que certains gars, et certaines filles, n'aident pas notre cause.
Selon moi, la vie de couple est extrêmement difficile à gérer. On veut voir l'autre tout le temps, mais il ne faut pas s'oublier. Il ne faut pas oublier non plus nos amis, qui vont être là si ça casse avec la personne.
La majorité des couples ont la fâcheuse habitude de s'isoler complètement, car ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Aller trop vite, vivre ensemble dès le début, délaisser ses amis, se cloîtrer. Erreur fatale. Il faut réussir à gérer et sa vie amoureuse, et sa vie sociale, et sa solitude. Tout un défi! Mais possible.
Il suffit de doser, de se contrôler (et non contrôler l'autre), de continuer sa vie comme avant, avec simplement le bonheur de faire le chemin parfois à deux. Voir l'autre, le voir avec ses amis, nos amis, voir nos amis sans l'autre, et passer du temps seul avec soi-même. C'est pas si sorcier.
En équilibrant sa vie, on se sent bien avec ses amis, avec son amoureux, avec soi-même, et on n'empêche pas l'autre de faire de même, et tout le monde sera heureux. Non?

mercredi 16 mai 2007

Surprise



-Je t'ai acheté une surprise
-Pourquoi?, me demande le Charmant Musicien
-Bien parce que je t'aime
Si vous aviez vu son visage, son expression corporelle. Vous ne trouvez pas ça plaisant de voir l'autre qui se peut pu, qui se meurt de savoir ce que vous lui avez acheté. Qui saute partout, réfléchi, prends les indices que vous lui donnez pour du cash (Ça va dans l'eau, oui oui, dans l'eau... ), qui vous supplie de lui dire ce que vous lui réservez comme surprise.
Moi j'adore ça. Ce qui m'étonne, c'est que je ne lui ai pas révélé le secret. Ceux qui me connaissent le savent... je suis incapable de garder la surprise. Je suis du genre à donner mon cadeau de Noël en novembre, de supplier ma mère pour qu'elle me donne mon cadeau à l'avance. Donc pour ma patience et mon silence, je me dis bravo! :P

jeudi 10 mai 2007

Une folle à liée



Ma patronne est folle. Folle à lier. L'ambiance de travail serait tellement merveilleux si ce n'était d'elle. Cette chère directrice générale prend son rôle au sérieux.
-Je dois tout vérifier, tout approuver, dit-elle
Elle en rajoute
-Non, pas ceci, non n'allez pas là, non pas eux, ils ne prennent pas de pub.
Je ne connaissais pas l'univers de la censure journalistique. Maintenant oui. J'y nage toutes les semaines.
Ce journal est géré par 40 actionnaires. Dans une ville avec une population de 4 000 habitants, on fait vite le tour des commerces n'est-ce pas?
Donc tout est une questio de contacts, d'amitié, de haine, de cash.
-Non, eux on ne les couvre pas, ils ne prennent pas de pub
Quessé ça? Je suis indignée.
Et ce n'est pas tout. Non. Madame folle à lier en rajoute. Une nouvelle indigne une grande majorité de la population, on se dit: on va mettre ça à la une. Madame folle à lier décide que non. Elle vient de recevoir un appel d'un membre du c.a du journal (hé oui, en plus d'avoir des actionnaire, on à un c.a qui nous scrute à la loupe). Le membre ne veut pas qu'on mettre la nouvelle à la une... Faudrait même la mettre la plus loin et la plus petite possible dans le journal. Double indignation de ma part et de ma collègue.
Ce n'est pas tout... Madame folle à lier trouve qu'on ne produit pas de nouvelles. Ça aurait l'air que nos articles, ce ne sont pas des nouvelles. On fait environs une cinquantaine de textes, c'est vraiment beaucoup pour la grosseur du journal qu'on a. On travaille comme des folles, à courrir à droite, à gauche, à faire les entrevues, les textes, les corriger, monter dans quarkexpress, monter dans les pages du journal, relire, recorriger, recorriger dans quarkexpress. Pis on n'en fait pas assez? Ce ne sont pas des nouvelles? Bulshit.
Le problème, c'est que madame folle à lier veut qu'on couvre les nouvelles de SES amis, ceux qui payent de la pub, ceux qui rapportent. C'est franchement frustrant, et insultant pour tout l'effort que l'on met chaque semaine, ma collègue et moi.
Ma patronne a 6 plaintes de harcèlement psychologiques sur le dos. Malheureusement, les cas se sont résolus à l'amiable. Ce qui fait qu'elle n'a pas de dossier... Parce que sincèrement... c'est une folle à lier. Je l'avais déjà précisé je pense!!
Et ce n'est pas tout (presque fini, promis). Madame folle à lier nous censure dans nos textes. Par exemple, on a une conférence: Desjardins retourne 450 000 $ en ristournes. C'est ça la nouvelle non. Il faut donc écrire un texte sur la ristourne non?
Bien pas avec Madame folle à lier. Non. Il faut juste écrire: Desjardins à remis des ristournes. Pas de montant. Rien, nothing. C'est absurde.
-C'est de la pub. Desjardins doivent payer de la pub s'ils veulent qu'on dise le montant, dit madame folle à lier.
Je capote.. lol
Voilà. Ça fait du bien, ma crise est passée!!!

jeudi 3 mai 2007

C'est dit



Le mot a été échangé. Pour le Charmant musicien, ça fait déjà un moment. Pour moi, c'est nouveau. Mon premier Je t'aime. Non. Rectification. Mon premier Je t'aime sans verre de trop dans le nez. Je redoutais le moment. Je ne savais pas quand le dire, où place ce petit mot, qui veut dire tout. Il est sorti tout seul, à cause de la situation. Sans que je le réalise, il traversait mes lèvres, allait effleurer son oreille.
-Quoi? Shit de tabarnak que tu dis, me lance le Charmant musicien.
-Non... je n'ai rien dit.. oublie ça.
Le moment était raté, j'étais gênée. Mais finalement, il n'a pas bien compris. Tant pis. Ces moments que l'on espère n'arrive pas toujours comme on le souhait. Mais au bout du compte... les moments cocasses, on s'en souvient bien plus, non?

lundi 30 avril 2007

Tests ultimes




Dans un couple, il y a des tests à passer, des étapes à franchir. Habituellement, le processus s'étale sur plusieurs mois, années.
Voici le palmarès de mes étapes franchies (et RÉUSSIES), pour mes trois semaines de couple:
-La gêne
-La musique dans l'auto
-La file d'attente au resto
-Un party avec des amis communs et pas communs
-Un voyage de 2h30 (X 2) sans chicane, ni temps mort
-Échange de service
-Souper dans chaque belle-famille
-Regarder des photos de famille, d'amis, et tomber sur plusieurs photo de l'EX

Donc pour le moment, les étapes cruciales (surtout celle de l'auto.. d'habitude c'est un bon test pour voir si on s'entend bien ou non) sont franchies et réussies avec brio.
Je n'écris presque plus ici... ça prouve que tout va pour le mieux!!
Vivement l'amour... surtout le tien:)

vendredi 27 avril 2007

Changement de nom

J'annonce officiellement, en grande primeur, que M.Comique se nommera désormais Le Charmant musicien.
Je trouve ça plus joli. Bon, c'est vrai qu'il est comique.. en fait, il est tordant ce gars-là... Mais il est aussi un excellent guitariste et drummer. Moi qui aime les gars qui jouent de la musique... Je suis comblée!! :)

lundi 23 avril 2007

L'heure est venue

Je redoutais un peu ce moment. Pas qu'il s'avère catastrophique en soi. C'est même plutôt un moment privilégié, qu'on attend habituellement avec impatience. Ce simple mot révélant un univers de connotations, d'espérance, de sens.
-Qu'est-ce que tu aimes toi?, demandais-je à M. Comique
-Toi
Dit simplement, sans préambule, avec franchise. Je réponds quoi à ça? Moi aussi? Je trouve la situation un peu rapide, mais je m'y sens bien. Je profite donc du moment, qu'il soit à court, moyen ou long terme. On ne peut de toute manière jamais prévoir ni le début, ni la fin, ni les détours.
Advienne que pourra...

samedi 21 avril 2007

L'oubli

Comment on peut oublier 5 ans de notre vie? Je n’y comprends rien parfois. J’ai aimé ce gars-là plus que moi-même, j’aurai tout fait pour lui. Je le voyais père de mes enfants, amour de ma vie. Et là, 7 mois après cette rupture, aucun souvenir. Je regarde des photos et j’ai peine à m’imaginer que j’ai déjà partagé sa vie, son lit. Est-ce que c’est ça le fameux balai sous le tapis dont on parle tant dans nos cours de psychologie? Freud le dit, on efface nos souvenirs, on les enfouit sous le tapis pour ne plus y penser. Balayer les souvenirs qui nous feraient trop mal. Mais le problème, c’est l’oubli lui-même justement. Je ne veux pas oublier ces sentiments amoureux que j’ai éprouvé. Je me bats contre ma mémoire. C’est un combat perdu d’avance…

jeudi 19 avril 2007

Ce qu'il lui trouve?

Ce qu’il lui trouve? We really don’t know!
-Elle fume
-Elle parle et écrit en habitante (c’est lui-même qui le dit)
-Elle s’excuse aux 2 mots
-Elle est indécise
-elle lui dit : la femme qui t’aura sera heureuse (jamais bon à entendre comme phrase non?)
-Elle est accroc à lui, lui dit carrément 2 jours après le connaître qu’elle est en amour (lui qui veut du temps, il va vite non?)
-Elle est minuscule
-Elle est blonde (il disait haut et fort qu’il voulait pu jamais de fille aux cheveux blonds.. est blonde et rousse pale en fait…)
-Elle est plutôt moche comme fille (parole entendue, c’est même pas de moi celle-là lol)
-Elle est trop spontannée, dis tout tout tout tout ce qu’elle pense
-Elle l’apelle par le nom qu’il déteste entendre
Vraiment, les gars sont durs à comprendre. Elle a presque tous les vices qu’il déteste, pis il veut la revoir? C’est à n’y rien comprendre :P

samedi 14 avril 2007

L'ennui et la guit

Assise à mon ordi au bureau, je parle à M. Comique.
-J'ai hâte de te revoir
-Moi aussi. La semaine paraît longue, même si je travaille juste trois jours, me dit-il
-J'ai envie de venir te voir cesoir
-Sérieux?
-Oui. J'arrive...

Dans vie, il faut faire des folies non? Je suis descendue dans mon patelin, à 50 minutes d'ici. Juste pour le voir. Juste pour passer 2-3 heures avec lui. À écouter un film. Plutôt jaser en fait.
Le lendemain, je suis encore retourné dans mon patelin pour le voir. Plus tôt dans la journée cette fois.
M. Intense m'a dit qu'il jouait de la guitare en fou. J'ai vu. J'ai compris. Wow. Trop malade...
Grosse pomme 2 et moi le regardions avec admiration. Il a joué une toune de chaque groupe que j'ai nommé, Un retour dans mes souvenirs musicaux: Nofx, Bad Religion, Millencolin, Métallica, Nirvana, Green Day, Blink, Offspring, Limb Bizkit. Ça me redonne vraiment le goût d'écouter à nouveau cette musique qui a bercé mon adolescence. Ça m'a redonné le goût d'apprendre à jouer de la guit. Il semble tellement dans son monde, si bien...
Épatant comme soirée. Sortie au bar après, avec ses amis. Trop cocasse, n'est-pas, Grosse pomme 2;)
Ah j'oubliais. Je ne m'apelle plus la soeur de... non, maintenant je suis la blonde de... haha Sacré Phil B:P

mardi 10 avril 2007

Fin de l'exploration

Journée de congé banale. Grosse pomme 2 et moi décidons d'aller marcher. Tiens, j'appelle M. Comique.
On se promène, on rit, on joue au aki (Je suis vraiment poche, mais bon, on a du fun pareil).
M.Comique me taquine sur mes tactiques de aki. On décide de souper en gang: M.comique, la rouquine, grosse pomme 2, la Belette et moi.
On soupe, on joue à Guitar Hero, à Danse revolution. Tout pour me dégêner finalement...
On repart. M.Comique vient me porter chez moi.
Je fige (comme d'habitude). Mais je lui dis:
-Je suis vraiment gênée
-Pourquoi? (avec un sourire en coin)
-Bien j'ai envie de t'embrasser
-Moi aussi...
Voilà, c'est fait!
Je lui ai souhaité une bonne semaine (puisque je vis en chambre pour mon travail)... Je ne sais pas ce qui va se passer après...
Mais on va se revoir...
Alors mon exploration des célibataires est pour le moment terminée... héhé
J'ai un gros smile, des papillons, je me sens... vraiment joyeuse!!

lundi 9 avril 2007

Peut-être que...

Il était là. Je me suis avancé vers lui pour lui dire bonjour, comme à l'habitude. L'étape des becs sur les joues passée, on a jasé, on a rit. J'ai osé. J'ai brisé la glace.
- J'aimerais apprendre à te connaître. Désolé d'être direct, mais voilà.
-Non c'est correct héhé. Moi aussi...
On se dit bye, à la prochaine.

Miss Grosse pomme 2 m'appelle.
-On va tu à l'aréna, M.Farfadet joue. Tu pourrais apeller M. Comique. Vous voir en dehors du bar, ça ferait changement.
Je prends mon courage à quatre mains, je trouve son numéro et je le compose.
On a passé quelques heures à l'aréna, à rire, jaser, regarder le hockey (ah... il y avait une game.. ben coudonc!!).

samedi 7 avril 2007

Prélude

Cesoir, c'est le grand soir? Ça risque d'être bondé au bar, avec des amis du secondaire, pleins de gars célibataire potentiel!!!
J'ai pris un shooter (ou 3-4 lol) avec Miss Grosse pomme 2. Et on s'est dit qu'on allait trouver l'homme de notre vie cesoir. Tonight it's the night!!
La rouquine l'avait dit, et elle avait trouvé son chum ce soir là. Peut-être que ce sera pareil pour nous, qui sait!!
Donc je vais vous en reparler après ma soirée, s'il y a de l'avancement côté sentiment:)