mardi 4 décembre 2007

Je déteste le publireportage

Je déteste faire des publireportages. Oui, ça donne des sous (le journal reçoit mille $ et moi 35, wow... haha), mais quand tu es pogné avec un propriétaire qui parle pas, pis qui ose critiquer ton texte après, ça vaut pas le minime 35 $ que je reçois, imposable en plus.
-Je t'ai renvoyé ton texte, ça n'a aucun bon sens. Il y a des choses qui n'ont pas d'allure.
Wow! Ça fesse n'est-ce pas? Quand tu as étudié deux ans au cégep et trois ans à l'université pour travailler comme journaliste, que ta vie se base sur l'écriture, te faire dire que ton travail vaut pas de la marde, ça fait un léger pincement au coeur, un léger mal de tête apparaît et un haut-le-coeur surgit.
Surtout quand le gars avec qui tu fais ton entrevue te répond par oui ou non, qu'il vante pas sa compagnie (un publi, c'est une pub sur la compagnie, donc je beurre épais, mais il n'est pas signé bien sûr, puisque sincèrement, j'en ai rien à foutre de leur entreprise). Mettons que ça complique les choses quand tu dois faire 1/2 page dans un journal sur un sujet si peu élaboré.
Heureusement, j'ai des collègues fantastiques.
-Ne t'en fais pas avec ça la. Ça arrive tout le temps, ils sont jamais satisfaits, mais c'est souvent parce que eux l'auraient pas écrit comme cela. C'est vraiment pas de ta faute, je peux te faire une liste de gens insatisfaits de tout.

Ça me soulage, je ne suis pas la ratée que l'autre prétend. Fiou!!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Les critiques font partie de la vie et c'est un plus pour nous aider à évoluer même si ce n'est pas notre faute il faut regarder le positif et lui envoyer un char de merde dans la pensée positive hahaha. On peut pas plaire à tous et il faut savoir l'axcepter.

My a dit...

Ça n'a rien à voir avec la critique dans ce cas-ci. Il me dit rien, et il s'attend à ce que je connaisse son entreprise comme lui. Moi, je sais même pas c'est quoi son entreprise, je dois lui parler pour ça, pour la vanter dans un publi, alors si le monsieur me dit rien, je peux rien écrire de mieux que le strict minimum que j'ai.
Pis si tu avais vu ces changments, tu comprendrais. On dirait le texte d'un jeune du primaire...

My a dit...

J'ajouterai que le petit monsieur (que je déteste en pensée), a reçu mon texte jeudi dernier, a pas été capable de l'ouvrir, et m'a rien dit. Moi j'ai fini par le contacter, parce que dans les journaux.. on a des DEADLINE!
Je dois courrir après mon temps pour faire son texte à son goût, alors que j'ai un journal à faire aussi. Je me dis que pour 35$ moins les impôts, alors que la vendeuse doit se faire une couple de 100$... c'est pas cher payé. Voilà!