vendredi 30 mars 2007

Hors de mon décor

Avez-vous déjà eu l’impression de ne pas fiter dans le décor? Moi oui. Aujourd’hui même! (le 26 mars). Après ma longue journée au bureau, je tente de trouver mon motel.
J’avance dans cette pluie et cette noirceur à la recherche de son nom. L’hôtel-spa que je découvre contraste énormément avec le vide autour. Pas juste l’hôtel en fait. Mon auto détonne sur les autres. Vraiment totalement pas là même classe. Ma vieille tercel 1994 ne concorde pas du tout avec les BMW et autres. Possiblement que si j’avais moi-même payé ma chambre, ça aurait été dans un autre motel, un autre monde. Les corridors sentent bon. C’est un motel-spa qui offre des massages de toutes sortes, des bains au chocolat, etc etc. Ça donne le goût quand même! Sur ce, je vous quitte. Je suis à 10 pas de la piscine. Avec 1 semaine de resto matin, midi et soir, faut bien faire de l'exercice entre tout ça;)

Ste-Adèle, épisode 1

Je me réveille vers 6h en ce lundi d’élections. Je me dirige vers Ste-Adèle. Un remplacement de journaliste parti en Caroline du Sud jouer au golf durant 1 semaine (y’en a des chanceux !).
J’arrive au bureau. Pleins de monde, des visages inconnus. C’est stressant d’entrer dans une nouvelle boîte, où tout le monde est gentil, mais personne n’en a rien à foutre de toi.
Là journée s’annonce bien. Jusqu’au moment où on m’explique qu’il faut que je monte la maquette du journal. Je n’ai jamais fait ça. Je suis ultra nulle en mesure, visualisation et dimensions!! Je vous assure!!
Je panique, mais continue ma journée. Mes textes doivent être prêts le soir. C’est aujourd’hui que j’ai vraiment réalisé ce qu’est un deadline. 17h arrive. Les publicistes ont installés leur pub. Je reçois les maquettes de chaque page disponible pour moi. Imaginez une page 8 ½ par 11 avec des carrés ou rectangles où il y aura les pubs, et de l’espace ou tu dois placer tes textes. Comment on visualise le texte qui s’installe entre ces lignes agates? Par déduction… J’ai fini par y arriver, je ne sais trop comment… Je suis arrivée au bureau à 9h le matin, et sorti à 20 h. Je suis épuisée lol!
Ce n’est pas fini en plus. Y’a les fameuses élections, vous vous souvenez? 2 autres textes à faire demain matin, en plus du tourbillon de rush de dernière minute, entre les infographistes qui s’arrachent les cheveux pour faire fiter le texte et la photo, la directrice générale qui panique parce qu’elle voit l’heure avancer, la journaliste (moi) qui court après ses mots et les photos, et entre tous ça, les événements à couvrir, les annonces à faire. Non mais, quel métier! Je suis une fille intense, mais tout autant folle à lier! Haha
Sur ce, je vais me coucher, en écoutant la démocratie (on va dire) me dire qui va me gouverner pour les quatre prochaines années!
Quelques jours plus tard… je peux vous dire que je n’ai pas gagné mes élections!!!

mercredi 28 mars 2007

Temps d'arret

Je n'ai pas délaissé mon blogue. Loin de là. Mais comme je remplace à Ste-Adèle et que je n'ai pas Internet dans ma super chambre de motel... bien mon blogue est en stand by!!
Je reviendrai avec des anecdotes Ste-Adèliennes!
A+:P
My

vendredi 23 mars 2007

Heureuse nouvelle

J'ai osé. Je l'ai. J'ai la job comme journaliste. Finalement, j'ai été une semaine sans travail officiel. Je n'osais pas postuler. Je ne connais pas le programme pour monter le journal. De la marde que je me suis dit, je postule et on verra. J'ai bien fait!!!
Rien n'arrive pour rien. Une nouvelle vie s'annonce, de nouvelles rencontres et pleins de projets!

jeudi 22 mars 2007

Exploration des célibataires

Bon. J'ai pris le conseil de une femme libre... j'explore autour de moi les gars célibataire (il y en a des tonnes ça l'air). Moi qui a des yeux bioniques, j'imagine que je vais finir par capter leur présence!
J'en ai vu hier. Des intéressants même. Un qui trippe sur moi. Il me fait aucun effet. On force pas les sentiments.
Un que je trouve ultra cute et fin, mais je pense que notre amitié prendrai le dessus. Je m'interroge.
M.HotBread(lol je me comprends), que je connais depuis 14 ans. Il est comme mon frère, ça augure pas pantoute pour une relation de couple lol!
M.Trippeux, qui est franchement sympatique. Pour une histoire passagère, mais pas à long terme.
M.Internet, que je connais pas.
M.Comique qui s'est pas pointé au bar et qui a franchement manqué sa chance (parce que je crois que j'aurai succombé à son charme, psychologiquement parlant:P)
M.Tendresse, que j'essaie d'oublier
Ça fait pas mal le tour des célibataires que j'ai rencontré ou avec qui j'ai parlé hier. Pas bcp de prospects potentiels...lol
À suivre...

mardi 20 mars 2007

Questionnement


Pourquoi les gars intéressants, du moins, ceux qui m'intéressent pour le moment, sont tous en couple????????????????????????????

Ils m'attirent davantage parce qu'ils ont une blonde?

Ils sont inaccessible faque ça me rend dingue?

Je veux me prouver quelque chose?

Je lance la question, p-e qu'une réponse viendra... ou un gars CÉLIBATAIRE!!

Lol

lundi 19 mars 2007

Flashback

Retour dans mon passé. Sept ans avant. 31 décembre. Je téléphone au Rêveur pour lui souhaiter Bonne Année. Je ne peux pas lui dire en personne. Amour à distance oblige.
-Comment ça tu ne peux pas venir me voir, me dit-il, sur les nerfs.
-Bien je suis loin Rêveur.
-Je ne te crois pas. Il y a un complot derrière tout ça. Je le sais. Je le sens. Ton père est dans le coup.
-Quoi??? Je ne comprends rien de ce que tu me dis. Bonne année. Je t'aime. Bye
Fin de la discussion...
Un complot? Et quoi encore... Cet appel me trouble. Je continue la fête, je n'y pense plus.
1er janvier. Retour à la réalité.
Je reçois un appel.
-Bonjour Miss repère tranquille. C'est la mère de Rêveur. (Sanglot)
-Oui, il y a un problème?
-Rêveur est à l'hôpital. (Sanglot)
-QUOI??? Comment ça?
-Il a pris de l'ecstasy, il paranoie. Il voit des micros partout, des complots partout. (sanglot). Il a arraché toutes les prises de l'appartement pour tenter de trouver les micros. Il a vidé le contenu du frigo dans les poubelles ou dans l'évier. Il nous a forcé à manger avant lui, de peur qu'on l'empoissonne (double sanglot). Les ambulanciers sont venus le chercher de force.
-Je peux le voir? Je veux le voir!!
-Il déteste tout le monde en ce moment, et son père, et moi. Je ne sais pas comment il réagira avec toi.
Je pleure, je ne comprends pas. Tout s'éclaire. Je comprends maintenant le sens de notre appel de la veille.
J'écoute en boucle Neon Ballroom de Silverchair, avec des chansons aussi joyeuses que Emotion Sickness, Ana's Song (Open Fire) ou Miss you love. Tout pour me mettre dans le mood.
En route vers l'hôpital, à 2h30 de chez moi et une semaine après l'événement, j'appréhende nos retrouvailles...
Avant d'entrer dans la chambre, je pleure... J'entre.
Il me sourit. Il ne me déteste pas. Il est content de me voir.
Il sort le lendemain. Je le soupçonne d'avoir manipulé le psy, sa mère me dit qu'il redevient étrange quand elle est seule avec lui.
Fin de l'épisode

dimanche 18 mars 2007

La file d'attente


Je viens d'exercer mon droit de vote (je dirai plus devoir, mais c'est mon opinion.)
Qui dit vote dit aussi file d'attente. Je n'ai jamais compris le chialage des files d'attentes.
C'est vrai, c'est long. On a autre chose à faire que d'attendre l'un en arrière de l'autre, on sait pas où regarder, ni quoi dire. Mais c'est demême pour tout le monde tsé! Personne aime ça, les files d'attentes. Ça fait juste partie de la vie, un point c'est tout.
-C'est mal organisé.
-Lui me dépasse, j'étais là avant.
-Si c'est trop long, je ne viendrai plus jamais voter
-etc. etc. etc.
Chialer fait pas avancer plus vite. Ça tappe sur les nerfs. Ça rend l'ambiance lourde. Ça rend l'attente encore plus longue quoi.

samedi 17 mars 2007

Une différence sur la balance


Je ne sais pas quand ce problème a commencé. Vers le début du cégep je dirai. J'étais dans un poid un peu au dessus du poid santé, mais quand même pas obèse. Je pense qu'on mange différemment quand notre mère fait la bouffe et quand on fait notre propre épicerie.
Ma relation avec la nourriture a changé. Je peux m'acheter ce que je veux, je ne me prive pas. Avec ma phobie sociale, je me renferme sur moi-même. Je commence à manger mes émotions. Au début, ça semble être de la gourmandise.
Ça devient vite une obsession.
Je ne sais pas quoi faire, je mange. J'écoute la télé, je mange. Je suis sur l'ordi, je mange.
J'engraisse. Je suis déprimée d'engraisser, donc je mange. Je change de vêtements 8 fois par jour, je me trouve hideuse dans tout ce que je porte.
J'entre chez moi, je soupe. Dès la fin du souper, je mange. Je mange ainsi toute la soirée, je m'empiffre. Je mange jusqu'à en avoir mal au coeur. Un peu de tout. Comme pour goûter chaque chose se trouvant dans mon frigo et dans mon armoire. Tout y passe. Chaque soir je fais ça. J'en ai mal au ventre. Je me jure de ne plus recommencer. Je recommence. J'ai engraissé de 40 lbs.
Depuis 6 mois, ma relation avec la bouffe a encore changé. Pour le mieux. Ma rupture a de bons côtés: mes habitudes ont changé. J'ai ainsi perdu ces 40 lbs de trop. Je me sens bien. Le pire, c'est que perdre ces lbs, ça été facile.
Je suis allée dans des fasts-foods 5 fois en 6 mois. J'y allais au moins 1 fois par semaine avant. Je ne bois plus de liqueur, j'ai réduis mes portions. Je ne mange plus entre les repas. Je bois de l'eau, bcp de thé vert et noir. Je marche. Je m'entraîne, musique sur les oreilles.
Je suis fière de moi. Je me sens mieux dans ma peau, presque désirable haha:P

jeudi 15 mars 2007

Palmarès des dictons poches!!

Quand on vit des trucs difficiles, les gens savent rarement quoi dire. Voici donc le palmarès des dictons poches que j'ai pu entendre ces derniers mois:
-La pire selon moi: Un de perdus 10 de retrouvés. J'ai perdu ce gars-là, j'en vois vraiment pas 10 autres, sont où les fucking 10 autres qui se peuvent pu de moi???? Ouvrez-moi les yeux!

-La mère des gars est pas morte. Non mais on le sait que y'a d'autres gars sur la terre. Sauf que c'est LUI qu'on veut pour le moment.

-Chaque chose en son temps. Le maudit temps... il brise tout, mais il répare tout aussi.. sauf que c'est long, le temps!

-Rien n'arrive pour rien. En effet, mais est-ce qu'on a vraiment envie que ça arrive, est-ce que ça enlève la peine de savoir que fallait que ça arrive?

Ou se faire dire, c'est pas un dicton, mais ça mérite une mention: bon, toi t'as vécu ça, mais moi je connais une fille, c'est BEN pire!! (Ouin pis)

Et vous, quels dictons vous tappent sur les nerfs???

Le monde m'appartient

Ma semaine a été désastreuse: pu de M.Tendresse, pu de job, pu de points de repère. J'ai eu une nettre impression de déjà vu, y'a 6 mois, durant ma rupture.
La vie m'envoie un message. Je me remets en question. Je fais quoi maintenant? Je pleure toutes les larmes de mon corps, je me lève et j'avance. Je ne peux pas déprimer éternellement.
Un jour à la fois. Je vais faire du remplacement de journaliste ici et là... J'ai envie de partir en voyage, de travailler en Alberta. De retrouver ce petit camp sympathique que j'aimais tant.
Y'a des journaux partout non? Pourquoi se limiter à La Vallée...
Une nouvelle vie commence. Je trouve ça rapide, je commençais à retrouver un sens dans cet univers. Mais rien n'arrive pour rien..
tient j'ai une idée de post... lol


mercredi 14 mars 2007

Une nouvelle choc...

Comme ma vie commençait à se placer tranquillement pas vite, à avoir un sens pour moi, paf!
Une claque dans la face. Non. Un coup de massue.
Je n'ai plus d'emploi. Mon patron m'a annoncé la bonne nouvelle au début d'un dîner d'affaire... J'ai donc passé un bon 30 minutes à pas savoir quoi dire, pétrifiée. Ça m'a paru des heures...
-Je peux savoir la raison?
-Ce n'est pas tes textes. Ça, le rédacteur en chef n'a rien à dire, ils sont excellents. On a reçu 3 plaintes, les gens n'aiment pas que tu viennes de Mt-Lo.
What the fuck? Je viens de Mt-Lo, et les gens de La Vallée sont pas contents. Un écart de 45 minutes d'auto, un autre monde. Alors on me dit merci, bonsoir?
Je me sens valorisée ici, appréciée, c'est malade..
Je n'en reviens pas. Je vois une montagne devant moi, mes dettes qui vont encore s'accumuler alors que je devais les payer, la vie de merde qui m'attend.
Bon, je vais m'en remettre, comme tjrs. Y'a des remplacements à faire ici et là.
Mais ai-je vraiment le goût de montrer la job que je perds à celui qui me remplace? NON! Mais c'est ce qui va arriver... parce que j'ai besoin de stargent là, j'ai besoin de cette expérience là, pis on se met pas Quebecor Media à dos... c'est risqué.
Donc j'écoute de la vieille musique déprimante, je fais semblant de sourire à ceux que je rencontre, et j'avance, la tête dans la brume...

dimanche 11 mars 2007

L'intensité à l'état pur


Je reçois un e-mail: méga party chez M.Intense et compagnie, à Montréal. Ça promet.
Je me rends là-bas, je ne sais pas trop qui je vais revoir. Mais je sais que je vais LE revoir. Mon ami, mon ancien kick, mon amour de jeunesse, M.Adorable.
J'arrive sur les lieux, on me fait visiter l'appart. M. Adorable me dit bonjour, m'embrasse sur les joues. La soirée s'annonce parfaite.
Je revois des amis du secondaire, perdus depuis si longtemps. On boit, on rit, on jase, on écoute de la musique, certains jouent de la guitare. Je m'éclate.
Je monte en haut, je vois M.Adorable dans le salon (en fait, la chambre de M.Intense configurée en lounge pour la soirée). Je prends mon courage à 2 mains, je vais lui parler.
On dit des niaiseries. Sa blonde arrive, je me présente et lui parle un peu. Elle s'en va. (en fait, je crois qu'elle venait protéger son territoire, je suis sur une blacklist, elle ne m'apprécie pas vraiment, puisque M.Adorable et moi avons un passé commun)...
Je me lève, je me promène ici et là dans l'appart. Je revois M.Adorable, il me frôle le ventre quand je passe. Je le trouve vraiment adorable avec ses cheveux longs, son charme et son magnétisme.
Plus tard dans la soirée, il est dans l'entrée, je le rejoins.
-Tu me fais rusher cesoir toi, me lance-t-il à la figure. Il s'approche et m'embrasse fougeusement, passionné. On s'embrasse quelques temps. Une attirance invisible nous a tjrs unis.
On se quitte, on continue le party là où on l'avait laissé.
On se recroise dans le corridor, M.Adorable me dit: -Je vais chercher mes clés d'auto.
-Té pas game
M.Adorable s'éloigne. Il revient, son plus beau sourire sur les lèvres, me montre ses clés.
Je le suis, sans aucune hésitation
Je cherche mon manteau parmi une centaine, je me dépêche, je sors.
Je vois M.Adorable sur le trottoir, qui me pointe son auto du doigt.
J'entre, il entre. On s'embrasse.
Il parle, on s'embrasse.
-Je suis content que ce soit avec toi Miss repère tranquille. J'aurai du faire ça bien avant.
On retourne au party, comme si rien ne c'était passé. On se croise, on se frôle.
M.Adorable m'embrasse à tous les coins noirs. Je flotte sur un nuage.
Je me sens heureuse, libérée.
Un fantasme réalisé. Un amour achevé, un souvenir ancré, une page enfin tournée...




samedi 10 mars 2007

Fin d'un épisode

Voilà, c'est terminé. Du moins, pour l'instant. L'épisode M.Tendresse est fini. Je n'arrive pas trop à comprendre, mais bon, ainsi va la vie.
Avec tout ce qu'il a pu me dire, qu'il voulait du temps, qu'il était pas prêt à s'engager, mais à sa manière d'agir avec moi, j'ai vraiment cru qu'il éprouvait quelque chose pour moi. Je le pense encore, je pense qu'il a peur de vivre ce qu'il ressent. Vu sa situation, c'est comprenable.
Mais ce qui me frustre dans tout ça, c'est qu'il s'entend vraiment bcp bien avec Miss J.P. Il la voit pour prendre des marches, il va magaziner avec elle, elle est allée le voir au chalet... Il m'a même dit: pour l'instant, c'est juste une amie,mais on verra après. Vous diriez ça à la fille qui éprouve de quoi pour vous? Ça manque franchement de tact. Il a d'ailleurs dit la même chose à mon sujet.
Il dit qu'il est mêlé, qu'il ne sait même pas ce qu'il veut lui-même. Donc moi je débarque, je m'efface, je continue ma vie sans lui. Et puis tant pis. S'il se passe quelque chose de sérieux, tant mieux, sinon ce sera un autre.
Il connait mon numéro, mon adresse, la balle est maintenant dans son camp!

jeudi 8 mars 2007

Je m'interroge

Je me pose pleins de questions par rapport à M. Tendresse… Il me perturbe. J’apprends des infos par ma mère, et ça ne me réjouis pas. Mes parents étaient en voyage durant 10 jours. Youppi que je me dis, M.Tendresse va pouvoir passer des nuits chez moi.
Première invitation, il me dit oui. On l’attend, il ne vient pas.
Deuxième invitation, il l’a décline. –Je suis trop fatigué, dit-il
Troisième invitation, il refuse. –J’ai envie d’être seul ces temps-ci
Quatrième et dernière invitation :-M.Tendresse, je te propose de venir dormir chez moi. Tu acceptes ou tu refuses, mais j’ai mon orgueil, je ne t’inviterai plus à l’avenir, tu m’apelleras quand ça va te tenter de me voir. Une fille s’écoeure tsé!
-Dsl, je suis plate cesoir…
Quatre refus en même pas 1 semaine… Ok, je me dis qu’il a vraiment besoin de se retrouver. Ça fait 1 mois seulement qu’il est pu avec sa blonde, avec laquelle il était depuis 7 ans. Je comprends.
Mais la ma mère, qui me dit qu’il est rentré à 6 h du matin chez lui (elle travaille là), et que Miss Mariée en personne lui téléphone tjrs (en passant, Miss mariée, c’est celle avec qui M.Tendresse a trompé Miss 7 ans à 2 reprises… ).
Je suis pas une fille jalouse, mais permettez-moi de trouver ça louche que la semaine qu’il pourrait me voir toutes les nuits, il refuse, et qu’en plus Miss mariée (parce qu’elle a un mari) est dans les parages.
Je sais qu’il est célibataire, et que je le suis aussi. Mais ça me fait chier pareil!!!! S’il m’avait pas rejeté à 4 reprises, ça aurait passé. Mais là, jme sens moche…
J’ai p-e quand même une théorie de cette situation. Il sait qu’avec Miss mariée, y’a aucun sentiment, faque c’est plus rassurant pour un gars qui veut être libre. Avec moi, il le sait que j’ai des sentiments, et j’ai franchement l’impression que lui aussi en a pour moi un peu quelque part en dessous de sa carapace. Il veut profiter du célibat, donc il trouve ça plus simple avec Miss mariée?
Je me mets à l’indépendance maintenant. Il veut me parler? Qu’il prenne l’initiative. Je vais le laisser poiroter dans sa ptite routine pis si j’en ai encore envie quand M.Tender va se décider, bien je serai là.
Sinon….. Bien tant pis pour lui!

mardi 6 mars 2007

Entrevue inespérée!!!


La journée s'annonce banale. Pas plate, juste ordinaire.

Le téléphone sonne, je réponds

-Myriam Grenier bonjour

-Bonjour. J'apelle concernant un tournoi de golf à Labelle. J'aimerais que vous l'annonciez. Le porte-parole est le comédien Éric Hozier.

-Hum... (ça me dit vraiment, mais vraiment rien ce nom-là). Il a joué dans quoi?

-C'est Mac Templeton de Lance & compte.

-QUOI??? Je peux le voir pour une entrevue ? Un souper en tête à tête, nimporte quoi!!!

Je vais faire une entrevue avec LE Mac Templeton de Lance & Compte. Le batailleur.

Moi, la grande fan de cette série culte, qui s'est classé 4 ou 5 coffrets en rafale en moins de deux semaines, j'ai le numéro de cellulaire d'Éric Hozier, de Templeton... Je capote lol!!

Je suis toute énervée, telle une gamine dans un magazin de bonbons ou une droguée devant 15 lignes de coke.

Comme quoi être journaliste dans un trou perdu, pour un hebdo à un peu plus de 7 milles exemplaires, c'est pas si poche!



lundi 5 mars 2007

Juste envie d'écrire...

C'est fou comme on peut se faire mal soi-même, juste pour se prouver qu'on existe.
Notre passé est garant de notre avenir... c'est trop vrai. Le mal que j'ai eu dans le passé a eu une influence néfaste sur mon avenir.
Tout commence au secondaire. Des gars qui ont rien de mieux à faire me niaisent et me traitent de grosse (alors que j'étais pas très grosse, mais bon).
Après le secondaire, viens le cégep. Je déménage à Montréal, je connais personne, je m'en fou.
Tout va bien. En apparence. Je commence par m'effacer petit à petit de l'univers des autres. Tout est si minime au début. Je commence à manger seule dans ma chambre, à manquer des cours. Je m'isole.
Le mal est fait. Il est ancré en moi au plus profond. Je ne m'en rends même pas compte au début. Tout va débouler à ma 2ième année de cégep.
Sortir m'effraie de plus en plus. Je réfléchie trop. Je dois connaître chaque détail de mon trajet pour sortir des 4 murs de ma chambre. Sinon je fige. Pkoi j'ai peur? Peur de me perdre, de pas pouvoir revenir dans mon ptit confort sécuritaire.
Le fait d'aller au dépanneur m'effraie. Et si le gars du dépanneur me dit bonjour, je fais quoi? Je panique.
Je refuse des invitations de plus en plus, je m'accroche à ceux qui m'entourent, je deviens dépendante d'eux. Je vais découvrir, grâce à un cours, de quoi je souffre.
Je souffre de phobie sociale. Ça vous dit rien? Tant mieux pour vous, vous êtes chanceux. C'est atroce. Le pire dans cette maladie? L'indifférence ou le mépris. Les gens ne vous croient pas.
-Voyons Miss repère tranquille, tu as peur d'aller au dépanneur. C'est absurde, me dit-on.
Oui, c'est absurde. Mais les idées irationnelles font malheureusement partie de la vie.
Ça ne vous arrive jamais de penser qu'une personne vous déteste, ou que telle situation ne va jamais finir? C'est absurde n'est-ce pas? Mais ai-je le droit de mépriser votre mal? Non.
Je vais vivre avec cette souffrance durant presque 2 ans. Deux ans à me détester, me trouver laide, grosse, stupide, inutile, bonne à rien.
Mais l'espoir, j'y crois. J'ai fini par partir en voyage 1 mois et demi, sans repère. Moi qui avait de la difficulté à sortir toute seule, j'ai rencontrer des étrangers, parler en anglais avec eux, je n'avais plus peur. Ma peur était partie. J'étais guérie.
Bientôt 1 an que je suis libre. Il m'arrive d'avoir des doutes, des ptites peur. Mais je sors où je veux, quand je veux, je vis. C'est libérateur. Cette liberté me donne le goût d'aider les gens qui vivent ça. Qui de mieux pour comprendre un problème qu'une personne qui est passée par là.
Je vais p-e me mettre à faire des conférences dans les écoles, qui sait:P lol!
Je fabule

Mauvais jour

Y'a des jours ou on se dit heureuse. D'autres ou on a envie de tout laisser tomber, s'évader, partir loin loin. Je veux me foutre de tout, penser à autre chose, sourire à la vie. Mais ça m'atteint, même si je tente de prouver le contraire.
On ne peut pas tjrs faire semblant, on ne peut pas tjrs cacher ses sentiments.
Il faut juste vivre sa peine, et continuer, malgré tout...

La job


La rouquine et moi sommes allées porter des cv partout à Canmore, en Alberta. Personne n'a besoin pour le moment. Arrivées au dernier motel, le patron est plutôt sympathique. Il croit bien pouvoir nous engager, il va nous téléphoner.
Deux minutes après avoir quitté ce motel, le cellulaire sonne. C'est Steven, qui veut nous rencontrer pour une entrevue, à 16 h. Il est midi, l'attente sera longue.

L'après-midi, le cellulaire sonne. C'est l'agence de placement qui nous propose un emploi dans un camp pour enfants. On refuse, puisqu'on est certaine de travailler au motel.
L'entrevue arrive, on discute, tout va bien, on a l'emploi. Steven veut nous faire signer un contrat de 6 mois. Oups. C'est un pensez-y bien. On décline l'offre. On se garoche à l'agence de placement, dans l'espoir que la job de kitchen staff soit tjrs libre. Elle l'est. On va faire 40 hrs par semaine, logées et nourries, entourés de jeunes de notre âge et d'enfants à nourrir.

La vie est trop bien faite parfois. La vie au YMCA camp a été remplie d'annecdotes, de rencontres et de discussions. La rouquine et moi avons adoré et on aimerait y retourner.




dimanche 4 mars 2007

À la rencontre de...

La rouquine et moi avons fait une rencontre qui a marqué notre vie. On roulait en direction de Saskatoon lorsque nos yeux ont rencontré LA bonne personne au bon moment.
-Colle-toi sur le bord de la route, me supplie la rouquine. Je crois apercevoir quelque chose.
Je range l'auto, j'arrête et me questionne sur le bien fondé de l'arrêt provisoire.
C'est alors que mes yeux se posent sur l'objet qui deviendra un gag de voyage, un inside joke, et de nombreux moments cocasses dans le futur.
Je vous présente donc notre très cher ami, qui vit d'ailleurs en garde partagé entre la rouquine et moi, notre cher Saskatoon, cette tête de chien en plastique retrouvé sur le bord de la route, près d'une pancarte qui nous indique qu'on se trouve à environ 200 Km de Saskatoon (ici, on voit le lien du nom de l'objet).
Saskatoon nous a bien fait rire, il est devenu notre compagnon de voyage.
Je me demande même si ce trip au Canada aurait été aussi spécial sans lui... je doute.





vendredi 2 mars 2007

Erreurs langagières

La rouquine et moi avons acheté des Jelly Beans de diverses saveurs: ananas, citron, pop corn, gomme, etc.
Dans ma grande générosité, j'en offre à Joey, notre cher collègue et coloc au YMCA camp en Alberta. Joey tente de deviner la sorte (le bonbon est jaune...)
-Oh. It's lemon? me demande gentiment Joey, sûr de lui.
Moi, encore plus convaincue, je lui rétorque: No, it's ananas
Joey me dévisage terriblement, la rouquine s'étouffe dans son rire qui perdure et finit par sauver mon honneur. -Pineapple Joey, pineapple.
Bon, les anglos n'ont pas compris le gag (je sais qu'ananas c'est pas anglais, mais tsé desfois tu réponds trop vite..lol), mais la rouquine s'est bien foutue de ma tronche, oh que oui!!

Dans le même ordre d'idée, la rouquine a eu ses erreurs langagières aussi: Where is the brain (au lieu de bread), ou lorsqu'elle disait tjrs: I'm angry lorsqu'elle avait faim.
Que seraient les voyages sans ses petites annecdotes cocasses qu'on aime se remémorer?