vendredi 28 décembre 2007

Notre premier Noël



Le premier Noël d'un couple, c'est toujours un peu énervant. Sur plusieurs points. L'autre va-t-il aimer les cadeaux que je lui donne? Sa famille se comporte comment en ce temps de réjouissances? Est-ce qu'il a un mononcle cochon? Une tante fouineuse? Un cousin collant? Un membre de sa famille qui pète sa coche après son quatrième verre de vin? Toutes des questions qui tracassent un peu.
L'étape du premier Noël est donc passée avec le Charmant musicien.
Il n'a pas une famille folle, ni de saoulon désagréable, ni de cadeaux poches comme une batterie de cuisine (c'est plate recevoir ça, surtout de son chum... Je parle par expérience, avec un ex :P)
J'ai adoré ses soirées qui finissent aux petites heures du matin, ses matins collés, ses réveils tôt pour ne rien manquer, les repas succulents du temps des Fêtes, la glissade et les baisers sous le gui.
Vient maintenant l'étape de la St-Valentin. On s'en sort jamais!

samedi 22 décembre 2007

Les lutins

Ma mère a décidé de nous elfiser. Voici donc ma famille (même s'il manque mon frère l'artiste avec nous).
Trop drôle!

http://www.elfyourself.com/?id=1504286574

mercredi 19 décembre 2007

Une bougie de plus



Il y a 24 ans, naissait une petite fille de 7 lbs et 11 onces et 21 pouces de long. Elle faisait la fierté de ses parents, après la venue de deux garçons. La famille du Repère tranquille était complétée.
Cette petite fille toute énervée vivra 5 mois à Gatineau. Née en Ontario à l'hôpital Montfort (la seule francophone), elle déménagera à Mont-Laurier et y vivra 17 ans en continu. Elle quittera le nid pour voler de ses propres ailes et étudier au cégep, et ensuite à l'université.
Chagrin d'amour oblige, elle reviendra vivre chez ses parents, à reculons et le coeur en peine. Malgré ses ailes brisées, elle réalisera que ses parents sont toujours là pour elle, beau temps, mauvais temps.
La petite fille réparera son coeur et l'ouvrira à nouveau pour un Charmant musicien, rencontré au hasard entre deux partys. Son coeur guéri, elle l'offrira au Charmant sans hésiter, l'espoir au coin de l'oeil.
Enfin prête à quitter le nid, la petite fille déployera à nouuveau ses ailes, avec son amoureux, vers une nouvelle région, la numéro 8 au Québec, l'Abitibi-Témiscamingue.
Elle y rencontrera des gens sympathiques, des attraits touristiques hors du commun et de la neige, et de la neige...
C'est d'ailleurs dans cette région qu'elle soufflera sa 24e bougie en ce 19 décembre 2007, avec tous les espoirs permis et la tête dans les nuages.
Fière de ce qu'elle est devenue, elle continuera, bon an, mal an, sa route sur ce grand chemin. Qui sait où la vie la mènera pour son quart de siècle!

jeudi 13 décembre 2007

Des mots doux


Détrompez-vous. Mon titre n'est en rien évocateur. Mon Charmant musicien n'a pas murmuré de tendres mots aux creux de mon oreille. Bon, il le fait souvent. Mais ces phrases romantiques n'ont rien à faire ici, dans ce post perdu entre deux articles à écrire.
Parlant de ce Charmant musicien, c'est plutôt de lui que ce post parlera. C'est lui qui a reçu de tendres paroles si réfléchies.
Contexte: le Charmant musicien se rend dans un cours. Il est suppléant. Un jeune élève de secondaire 2 s'est levé du mauvais pied ce matin. Il en veut probablement à la terre entière. Il parle fort, sacre et ne travaille pas.
-Jeune élève, peux-tu faire moins de bruit svp, demande gentiment mon Charmant musicien.
-Je vais sauter ta femme, affirme gentiment le jeune élève en question.
-Pardon?
-J'ai rien dit, affirme ce même jeune élève, insouciant.
-Sors!
Après quelques refus, le jeune finit par obéir. Il sort, sans oublier d'ajouter ces sympathiques mots très intelligents:
-Je vais te rentrer mon gland dans le fond de ta gorge.

Wow! Que de beaux mots, vous ne trouvez pas? Après ça on se demande pourquoi les coups de pieds au cul sont désormais interdits! (je blague quand même, mais certains jeunes manquent d'éducation)

lundi 10 décembre 2007

Le film, mon article


Voici un de mes articles sur le film auquel j'ai assisté.
J'espère que ça fonctionne. Je déteste ma photo dans le journal, elle a été prise quand j'étais grippée jusqu'aux oreilles, mais bon :P

mercredi 5 décembre 2007

Un lit de neige


Je suis sur le point de terminer mon après-midi sur le plateau de tournage, je me dirige avec ma collègue vers nos voitures respectives, certaine de repartir chez moi m'installer devant mon portable pour pondre un texte sur le film.
-Je vais attendre que tu sois partie, pour être certaine que tu ne restes pas pris, me dit ma collègue que je remplace durant son congé de maternité.
Je démarre. Je recule. Je fige.
-Hum... ça avance pas, il y a trop de neige.
-Ok, on va te pousser (ma collègue et l'assistant à la production)

Pousse, avance, pousse, recule, pousse, fige, avance, recule, fige. Ça ne fonctionne pas pantoute. Mon auto ne veut rien savoir, enfouie sous toute cette neige abitibienne.

-Suis-moi, je vais te faire des traces, me dit l'assitant à la production.
Je suis son jeep, en confiance.
Avance un peu: yes!
Fige: oups!
Recule, avance à nouveau un peu. Fige! Tout ce beau manège jusqu'à ce que le jeep de mon sauveur arrive tout près de la sortie. Il fige aussi! (vive les déneigeuses qui nous voient et nous font un ***** de bordage pareil!)
On tente de sortir le jeep, pour sortir ensuite le mien... Rien de fonctionne.
J'appelle mon chum en renfort. Amène des pelles que je lui dis.
Il arrive, on tente encore des manoeuvres. Sans succès.
On demande à un gars avec un pick-up de nous aider. Il doit aller porter Céline Bonnier à sa chambre. On l'attend.
Il arrive enfin. En deux secondes, il dégage le jeep. Fiou! Ma fit maintenant.
Comme Honda n'a pas pensé à installer un crochet pour passer la strappe... on peut pas tirer ma fit. Bon...
On décide de le faire par reculons. (Il y a un crochet à l'arrière). Mais le truck tire vraiment fort, ça donne des coups, j'ai l'impression qu'il va arracher ma valise. Comme ma voiture n'a même pas 6 mois... ça me tente pas vraiment!!
On décide de pelleter tout l'avant.
Ma voiture sort enfin de son lit de neige.
Les salutations et les remerciements échangés, on retourne chacun chez soi. Presque 1h30 passées dans un parking d'une mine... à me geler les pieds.
J'envisage l'achat d'un gros pick-up haut et polluant pour passer à travers cet hiver qui n'augure rien de bon! (bien non, l'écologiste en moi gardera sa fit... mais l'idée m'a traversé l'esprit:P)
Donc pendant une scène tournée dans la maison de Mathilde du film Némésis (si vous le regardez un jour), bien dites-vous qu'on était une gang d'épais à côté de la maison en train de tenter de se sortir de la neige!

mardi 4 décembre 2007

Je déteste le publireportage

Je déteste faire des publireportages. Oui, ça donne des sous (le journal reçoit mille $ et moi 35, wow... haha), mais quand tu es pogné avec un propriétaire qui parle pas, pis qui ose critiquer ton texte après, ça vaut pas le minime 35 $ que je reçois, imposable en plus.
-Je t'ai renvoyé ton texte, ça n'a aucun bon sens. Il y a des choses qui n'ont pas d'allure.
Wow! Ça fesse n'est-ce pas? Quand tu as étudié deux ans au cégep et trois ans à l'université pour travailler comme journaliste, que ta vie se base sur l'écriture, te faire dire que ton travail vaut pas de la marde, ça fait un léger pincement au coeur, un léger mal de tête apparaît et un haut-le-coeur surgit.
Surtout quand le gars avec qui tu fais ton entrevue te répond par oui ou non, qu'il vante pas sa compagnie (un publi, c'est une pub sur la compagnie, donc je beurre épais, mais il n'est pas signé bien sûr, puisque sincèrement, j'en ai rien à foutre de leur entreprise). Mettons que ça complique les choses quand tu dois faire 1/2 page dans un journal sur un sujet si peu élaboré.
Heureusement, j'ai des collègues fantastiques.
-Ne t'en fais pas avec ça la. Ça arrive tout le temps, ils sont jamais satisfaits, mais c'est souvent parce que eux l'auraient pas écrit comme cela. C'est vraiment pas de ta faute, je peux te faire une liste de gens insatisfaits de tout.

Ça me soulage, je ne suis pas la ratée que l'autre prétend. Fiou!!