jeudi 27 mars 2008

J'ai vu le diable en personne...



Le Charmant et moi on décide d'aller voir une game des Foreurs (hockey junior) durant les séries. Une première entre les Huskies de Rouyn et les Foreurs de Val-d'Or en 12 ans. Ça promet (même si les Foreurs sont presque au dernier rang cette année et les Huskies sont au premier). La rivalité est plaisante entre les 2 clubs, la guerre de la 117 comme on la surnomme. Rien de comparable au cirque ridicule entre les Remparts et les Saguenéens. Enfin bref!
On s'attend à un résultat style 8 à 2 pour Rouyn, comme à l'habitude cette année. Mais finalement, quel match! Vraiment débile. Les Foreurs se donnent du début à la fin, ils ne veulent pas perdre dans le déshonneur total (après 11 défaites contre Rouyn en 12 matches.. oups:P)
C'est 2 à 1 pour les Foreurs en première période. En deuxième, ça se gâte un peu, les Huskies rattrapent leur adversaire et parviennent à mettre la marque à 3 à 3. En troisième, c'est 4 à 3 pour Rouyn. Merde. Les Foreurs tentent de compter à maintes reprises, tellement que je suis presque debout, énervée comme 10.
Il reste à peine une minute de jeu. Une minute, c'est pas long...
50 secondes, 40 secondes, 30 secondes. Pas de but. 20 secondes. 10 secondes. 7 secondes: Et le but!!!!! Quel dénouement. Ils ont perdu en prolongation, mais quand même.
Entre les buts, les punitions et les arrêts de jeu, je l'ai vu. Le diable en personne. Oui oui, c'est vrai. Je savais que c'était possible que je le croise, ou je devrais plutôt dire, que je LA croise (parce que le diable dans ma vie est une femme.. une femme folle à lier... si certains voient où je veux en venir...).
Son petit-fils joue pour les Foreurs (il réchauffe le banc plutôt, mais détail...) Il n'a même pas mis le pied sur la patinoire encore..héhé. Mon ancienne patronne, mon cauchemar durant 3 mois, celle à cause de qui je n'avais pas envie de me lever le matin pour aller travailler, celle qui me méprisait et me ridiculisait, était là, devant moi. De l'autre côté de la glace. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, des coups d'oeil futiles dans sa direction. Ses mimiques, ses gestes, sa façon de se tenir, de remonter ses lunettes, de se faire aller le mange patate. Ça ne pouvait être qu'elle. Sans aucun doute. J'avais envie de vomir. Vomir sur elle. Il ne faut pas que je croise son chemin, sinon je l'ignore, ou je lui crache au visage, c'est selon ce qu'elle fera. Je ne suis pas du genre méchante, mais elle a repoussé mes limites de monstruosité. Enfin...
Je me lève donc entre deux périodes. On va se promener. Je n'ai aucune envie de la croiser. On fait le tour de l'aréna. Je la vois. Son manteau flash vert presque fluo ne peut taire son identité. Je me dis: pis de la marde, je passe devant elle, tant pis. Je m'approche. Je redoute le moment. Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'oeil dans sa direction....
Et puis....
Je réalise que ce n'est pas elle du tout!!!

Comme quoi, les premières impressions et les perceptions, faut pas toujours s'y fier. Ça fait quand même une période de gâchée! :P

*&*&?%*(?? de réseau admission à marde!!

Je suis vraiment écoeurée du réseau admission! Soit que la date de vente est pas la bonne et qu'il reste pu de billets 1 seconde après le début de la dite vente, parce que c'est bel et bien écrit le 10 janvier comme date, tu te dis: ah ben, je vais essayer d'acheter le billet le 10 janvier, non? Mais non... c'était 1 semaine avant finalement, désolé...grrrrrrrrrr!
Soit le serveur fonctionne mal. Je tentais d'acheter des billets du canadiens (belle idée quand même, quelle folle je suis!). J'attends... J'attends. La page s'ouvre (miracle). J'ai des billets yesss!!! Telle rangée, telle section, tel prix. Yes que je me dis. Bon j'entre mes infos, je clique pour acheter. Aucune confirmation, juste: essayer de nouveau ou visitez une autre section. Hum.. étrange. Je recommence, avec une autre carte, pourquoi pas. Même chose...
J'ai aucun courriel de confirmation, mais sur mes cartes, j'ai un fucking gros montant d'ajouté... 2 fois.. oups.. Je capote un peu.
J'écris au service à la clientèle, on me dit que je n'ai aucun achat. Là j'explique que j'ai quand même 2 fois bcp de centaines de dollars d'indiqué sur mes cartes de crédit.. On m'explique que les transactions ont fonctionné, mais pas pour la section billet.. donc j'ai aucun billet.
J'étais tappant à 10h pour l'achat... pis il reste pu un billet bien entendu...
Même si c'est pas entièrement de leur faute, ça me fait chier pareil.
J'en connais un autre qui va être déçu.. calique d'Internet parfois.

mardi 25 mars 2008

Qui m'aime me suive!

Vous êtes vous déjà demandé ce que font les autres automobilistes autour de vous sur l'autoroute? Où vont-ils? vers qui? pourquoi? quel est leur métier, leurs loisirs, leur univers familial? Le beau jeune homme dans sa mazda derrière vous s'en va-t-il à la rencontre de l'amour de sa vie? ou bien se dirige-t-il vers un travail qui l'ennui? ou vers des amis perdus de vue par les détours de la vie?
Je me posais pas vraiment ces questions, sauf dans l'autobus et le métro à Montréal. Mais depuis qu'il me faut traverser le Parc de la Vérendrye durant trois heures pour rejoindre mon chez moi, où il y a si peu de voitures qui se suivent, j'y pense.
Pendant trois heures vendredi, une mazda protégé me suivait, et je suivais une élantra. Quelques dépassements ici et là, on se perdait de vue. C'est con, mais quand j'ai vu à nouveau la mazda dans mon rétroviseur, j'ai souris. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me sécurisait, comme si on se motivait l'un et l'autre: let's go, on va finir par arriver à notre destination. Mais était-ce vraiment la leur? J'ai perdu l'élantra de vue, et la mazda est partie plus loin que mon point d'arrivé.
À la lumière, j'ai pu mettre un visage sur le conducteur qui me suivait. Quel beau gars! hihi:P (Je suis en couple, mais quand même pas aveugle!)
Je crois que je dérape, mais il me semble que de s'intéresser un peu plus à la vie des gens qui nous entourent, ça rendrait le chemin moins sinueux.

lundi 17 mars 2008

Boule d'amour

En vivant loin de sa famille proche et éloignée, on finit par ne plus y penser. Mais lorsque l'on se retrouve, on sent le besoin de faire des réserves d'amour, de discussions, de fous rires et d'étreintes. Quelle belle fin de semaine de retrouvailles et de complicité.
Vendredi soir: on arrive, on voit les amis, le Charmant joue de la musique, moi je teste des recettes de shooters (raisonnablement bien entendu). Délicieux. Dodo à 3h30 du matin, réveil cinq heures plus tard.
Rendez-vous chez la coiffeuse avec Mère énergique, on y apprend que l'acupuncteur est bien doué pour mettre les femmes enceintes (heu.. par les aiguilles ou par son ...... ?) Enfin bref.
De retour à la maison, décortication du rapport d'impôt avec Papa le Sage. J'attends mon retour avec bcp d'impatience!! :P
Finalement, la famille Fabuleuse arrive: le Passionné, la Ricaneuse, fiston Comique et le Fils Joyeux. Après mille accolades, on discute de tout et de rien, mais surtout de Clothes Pin (essayé de placer ça dans une phrase sans savoir c'est quoi, c'est mourrant).
Arrive enfin le repas, le fameux Cipate (plat typique gaspésien). Seules des mains habiles le réussissent, et c'est le cas de mon papa. À notre plus grand bonheur. Délicieux.
On finit par jouer au cranium édition familiale, à mourir de rire, surtout la danse du Passionné sur I Will survive. (vidéo qui sera bien sûr envoyé à la famille, promis:P)
Le lendemain, c'est le 60e anniversaire de mon père, et son 30 ans de ministère (il est pasteur et s'implique PARTOUT). Que d'émotions. On ne se dit pas assez souvent qu'on s'apprécie, mais quand on le fait (du moins moi), l'émotion l'emporte. Comme j'ai écrit un mot pour lui, je dois le lire devant une cinquantaine de personnes. Les larmes coulent malgré moi et je tente de lire malgré tout. Quelle horreur! Horreur pour moi, je crois que des gens pleuraient dans la salle héhé. Mon père aussi d'ailleurs, ce qui est plutôt rare.
Pour une petite fille, c'est agréable de voir son père pleurer d'un trop plein de bonheur. Pleurer au rappel de ces souvenirs communs, de ces moments de complicité.
J'aime mon papa et je lui ai dit. Plus tard, lui aussi. Il m'a dit que je le fascinais. Quel beau compliment non? Je pleurais encore, bien entendu. Mais ce n'est pas grave, l'important c'est de savourer le moment, de se laisser aller, et de faire des réserves d'amour et d'amitié.

mercredi 12 mars 2008

Dans la lune...



Je reçois un chèque pour mes dépenses d'essence au travail. Comme à l'habitude, je vais le déposer (c'est un peu plus pratique dans mon compte qu'en papier...:P). J'insère ma carte dans le guichet, j'inscris mon NIP, je clique sur dépôt, j'inscris le montant, je ferme l'enveloppe et je l'insère dans le guichet. Jusque là, tout va.
Je regarde ma main. Je tiens toujours le chèque. Oups! Pourtant, j'ai bel et bien mis quelque chose dans l'enveloppe, mais quoi? Pas de l'argent, puisque j'en retire à l'instant. Pas de lettre, ni de liste d'épicerie, ni de reçus d'achats. J'ai vraiment aucune idée de ce que j'ai mis dans l'enveloppe. Aucune. Je dépose tout de même le chèque, la caisse ajuste mes opérations. Je reste dans le néant, je ne saurai jamais ce que le conseiller à la caisse a ouvert ce jour-là. J'espère seulement que ce n'était pas personnel:P

lundi 10 mars 2008

Donnez sans payer!

Je trouve l'idée géniale, donc je la partage. Il suffit de faire de cette adresse votre page d'accueil et de faire vos recherches à partir de ce moteur plutôt que par Google. À chaque recherche, 1 sou est remis à un organisme de votre choix. Donc si vous faites bcp de recherche dans une année, ça vaut le coup d'essayer. C'est l'initiative d'une jeune femme, avec la collaboration de google.
Voilà!

http://www.ethicle.com/

vendredi 7 mars 2008

La lecture, un besoin



Les écrits restent, les paroles s'envolent. Pas toujours. Un jour, une prof de français m'a dit que si un lecteur embarque dans l'histoire, se reconnaît dans un personnage, l'auteur a mal fait son travail. Cette phrase m'a marquée et bouleversée.
Comment peut-on devenir prof de français et dire une chose aussi stupide?
Pour moi, c'est tout le contraire. Si un auteur réussit à me faire embarquer, à faire en sorte que je n'ai même plus le goût de me coucher ou de me rendre au travail tellement je veux savoir la suite, bien il tombe dans mes cordes haut la main.
Si je ne me reconnais pas dans l'histoire, je ne finirai jamais le livre. La lecture représente une drogue pour moi. J'en mange. Je ne comprends pas les gens qui ne lisent pas. C'est tellement libérateur de s'évader dans la lecture, d'imaginer les mots, de recréer l'atmosphère dans notre tête au fil de la lecture.
Voici donc mes suggestions d'auteurs, ceux dont je me souviens: Stéphane Sénécal, Chrystine Brouillette, JK Rowling, Marc Lévy, Alexandre Jardin, Marie Laberge, Umberto Eco, Antoine de St-Exupéry, Michel Tremblay, Anne Robillard (Les Chevaliers d'Émeraude), Pauline Gill (Gabriel et Évangéline... vraiment, on apprend bcp sur les Acadiens), Yves Beauchemin, Fred Pellerin, Jacques Poulin (Volkswagen blues).

Et vous, des livres à me proposer?

lundi 3 mars 2008

Il est de retour!

Quelle température de.... beurk. J'aime l'hiver, mais la saison raccourcie de moitié... oui j'adopte tout de suite! Qu'est-ce qu'il y a de pire qu'une journée d'hiver avec de la pluie? Bon... plusieurs choses, mais quand même. Quand ça te prend 2 fois plus de temps te rendre à ta voiture, qu'il faut que tu marches lentement pour ne pas tomber sur cette «patinoire» qu'est le stationnement, que ta voiture freine mal aux stop (quoi que les gens d'ici ne comprennent pas qu'il faut s'arrêter à ce panneau... mais bon), que les routes font plus de morts parce que les gens n'adaptent pas leur conduite aux conditions météos, tu te dis que parfois, il serait préférable de rester bien au chaud dans ton appartement.
Surtout quand tu sais que dans ledit appartement, ton Charmant est de retour. Comme l'hiver semble loin, comme la chaleur revient juste à cette idée... Vivement les retours du Charmant!