lundi 17 mars 2008

Boule d'amour

En vivant loin de sa famille proche et éloignée, on finit par ne plus y penser. Mais lorsque l'on se retrouve, on sent le besoin de faire des réserves d'amour, de discussions, de fous rires et d'étreintes. Quelle belle fin de semaine de retrouvailles et de complicité.
Vendredi soir: on arrive, on voit les amis, le Charmant joue de la musique, moi je teste des recettes de shooters (raisonnablement bien entendu). Délicieux. Dodo à 3h30 du matin, réveil cinq heures plus tard.
Rendez-vous chez la coiffeuse avec Mère énergique, on y apprend que l'acupuncteur est bien doué pour mettre les femmes enceintes (heu.. par les aiguilles ou par son ...... ?) Enfin bref.
De retour à la maison, décortication du rapport d'impôt avec Papa le Sage. J'attends mon retour avec bcp d'impatience!! :P
Finalement, la famille Fabuleuse arrive: le Passionné, la Ricaneuse, fiston Comique et le Fils Joyeux. Après mille accolades, on discute de tout et de rien, mais surtout de Clothes Pin (essayé de placer ça dans une phrase sans savoir c'est quoi, c'est mourrant).
Arrive enfin le repas, le fameux Cipate (plat typique gaspésien). Seules des mains habiles le réussissent, et c'est le cas de mon papa. À notre plus grand bonheur. Délicieux.
On finit par jouer au cranium édition familiale, à mourir de rire, surtout la danse du Passionné sur I Will survive. (vidéo qui sera bien sûr envoyé à la famille, promis:P)
Le lendemain, c'est le 60e anniversaire de mon père, et son 30 ans de ministère (il est pasteur et s'implique PARTOUT). Que d'émotions. On ne se dit pas assez souvent qu'on s'apprécie, mais quand on le fait (du moins moi), l'émotion l'emporte. Comme j'ai écrit un mot pour lui, je dois le lire devant une cinquantaine de personnes. Les larmes coulent malgré moi et je tente de lire malgré tout. Quelle horreur! Horreur pour moi, je crois que des gens pleuraient dans la salle héhé. Mon père aussi d'ailleurs, ce qui est plutôt rare.
Pour une petite fille, c'est agréable de voir son père pleurer d'un trop plein de bonheur. Pleurer au rappel de ces souvenirs communs, de ces moments de complicité.
J'aime mon papa et je lui ai dit. Plus tard, lui aussi. Il m'a dit que je le fascinais. Quel beau compliment non? Je pleurais encore, bien entendu. Mais ce n'est pas grave, l'important c'est de savourer le moment, de se laisser aller, et de faire des réserves d'amour et d'amitié.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ton texte est super touchant, il a évoqué tout pleins de souvenirs, j'ai la boule moi aussi !! Profites-en à plein ma belle !!!!!

XXXXXXXX

Ton papa à 60 ans GULP !
LOL