mardi 29 avril 2008

Les deux lignes

Mal au coeur, mal au ventre. Fatiguée. La gastro se propage, je dois avoir attrapé le virus. Je ne me questionne pas trop. Du retard. Mal au coeur. Je continue ma besogne sans trop réfléchir. Nausées le lundi matin. 1 semaine de retard. Bon. Je me rends à l'évidence. Peut-être que c'est pas la gastro. Je vais à la pharmacie. J'achète un test. Je le fais. Ça ne semble pas fonctionner. J'attends quand même. Je prépare mon dîner. Je me dis que je vais recommencer, j'ai dû me tromper.
Je retourne à la salle de bain pour prendre le test.
Deux petites lignes roses.Une foncée. Une pâle. C'est écrit: une ligne: pas enceinte. Deux lignes: enceinte. Mais une pâle et une foncée, ça veut dire quoi? C'est deux lignes, mais une qui paraît si peu... Je vais lire le fameux livret d'instructions (qui lit vraiment ça?).
C'est écrit: une ligne peut être plus pâle que l'autre. Je suis enceinte. Moi. J'attends un bébé. Oui.
Soupir de peur et de joie.

lundi 28 avril 2008

Le coeur dans la tête

J'ai la tête à l'envers. Le coeur dans la brume. L'esprit chamboulé. Pleins d'idées se bousculent dans ma tête. Vais-je y arriver? que dois-je faire? comment se débrouiller? qu'est-ce qui est permis/interdit? à qui j'en parle? quand? comment vont-ils réagir? Surtout lui.
Une vie se termine, une autre commence. Un nouveau départ. Une nouvelle aventure. Se lancer dans la gueule du loup. Ne rien savoir. Surtout ne pas prévoir. Ne pas trop y penser. Crier son stress. Pleurer. Rire. S'émerveiller. Douter.
Vivre un jour à la fois.

mardi 22 avril 2008

Quelle victoire!



Les sceptiques, ravalez vos paroles!!

Nananana Nananana Hey Hey Hey Good Bye Boston!!


Signé une fan dévouée jusqu'à la dernière seconde

lundi 14 avril 2008

La solution aux accommodements raisonnables



Samedi, j'ai découvert la solution aux accommodements raisonnables. Oui oui, en plein milieu d'une game des Habs, entourée de blancs, de noirs, de jaune et de rouge. Des Québécois, des Amérindiens, des Asiatiques et des Haïtiens, pour ne nommer que ceux-là.
La solution m'a sauté dans la face tout au long de cette journée mémorable. Tout le monde s'est rallié autour d'un projet commun: encourager le CH dans son cheminement vers la Coupe (on garde espoir ici).
J'ai rarement vu autant d'enthousiasme et de fraternité entre de parfaits inconnus. Peut-être que la Commission Bouchard-Taylor aurait été moins inutile s'il y avait eu la diffusion de matches d'hockey durant les représentations. M'enfin...
L'ambiance était à son comble dehors et durant la game surtout. J'ai crié à pleins poumons, surtout contre les arbitres et Tim Thomas :P J'ai tellement ri quand le gars derrière moi a crié à un des arbitres : veux-tu que je te donne un gilet des Bruins l'arbitre. haha! Je ris encore!
J'avais bien sûr le logo du CH sur la joue droite, et le fameux #8 de Komisarek sur la gauche (sous les conseils judicieux du Charmant pour le choix du numéro).
Ça vaut le prix. Pas si cher si on compare avec mon voisin, qui a payé 180$ son billet dans la section des gris (pas mal haut:P), à un scalpeur. Ouf!! Des gens devant la baie vitrée ont déboursé 750$ pour un billet. Ça aucun sens héhé:P Bon, la bière coûte plus de 9$ dans un verre en plastique, il faut débourser 16$ pour 2 hots dogs, une frite et une liqueur, mais c'est un trip à vivre.
On est ressortis de là engloutis sous les nombreuses bébelles du Club (chandails, drapeau, clap, serviettes, sans rien payer en plus!), le coeur à la fête. Tout le monde hurlait sa joie après cette victoire volée par Kovalev. Price a été fabuleux, les voitures klaxonnaient de toute part, même la pluie glaciale ne parvenait pas à gâcher l'ambiance.

Un groupe de jeunes fans se sont mis en ligne sur le trottoir et ont tendu la main. Je ne pouvais m'empêcher de passer à côté d'eux et de taper la paume de chacun en guise de victoire. J'ai trouvé ça tellement beau. Un geste bien anodin, mais très représentatif.
Je trouve vraiment un paradoxe entre la vie de tous les jours et ces soirs de fête. On passe son temps dans l'autobus ou le métro, à regarder ses pieds au lieu d'adresser la parole aux gens autour de nous. Puis arrive un soir de match des Glorieux, et tout le monde se parle, nous rions ensemble, de parfaits inconnus. On tape même dans la main de notre voisin quand le numéro 27 compte le but gagnant en prolongation.
Trop génial!

mercredi 9 avril 2008

Go Habs Go!!!




On va voir les Habs samedi soir!!!! Débile.
Rien de plus à ajouter!! :)

lundi 7 avril 2008

Repas délicieux, soirée moyenne

Quelle soirée samedi! On me dit d'arriver à 18h, vraiment pas une minute plus tard, parce que ça commence absolument à 18h. Vraiment? J'y crois, je me pointe à 18h. J'ai un billet réservé. Je me dirige à ma table, je ne connais personne. Bon, au moins les entrées sont là, ça va passer le temps. Crudités et trempettes au basilic et curry. 18h05. Bol d'olives, cantaloup à l'estragon. 18h07. Croûtons de mousse de fromage au proscuito et melon (un pur délice). 18h10. Je bois de l'eau, je regarde partout. On est 420 environ, c'est long. 18h30, les animateurs sont présentés, ils parlent, ils parlent, et parlent encore. 18h45: enfin, ils annoncent une dizaine de prix. Je me lève entre chaque prix pour prendre la photo. Je cours vers ma table pour prendre des notes (je ne connais pas tous les noms de toutes les entreprises et les employés, quand même!). Les gens ont la fâcheuse impression que les journalistes connaissent TOUT. Ils sont déçus de s'apercevoir qu'on ne connaît pas tout, et qu'on a une vie aussi en dehors du travail (bien non madame, je ne peux pas aller à votre petite activité à 22h du soir, j'ai comme envie de vivre aussi... vous savez? Prenez une photo et ça va me faire plaisir de vous téléphoner et d'en parler après, oui oui). Enfin bref!
Entre les flashs et les notes, arrive le 2e service. Si quelqu'un me trouve cette recette, je deviens sa meilleure amie! Tomates cerise et fromage bocconcini, réduction balsamique au miel Grande Ourse (c'est une mini brochette), servis dans une coupe avec une salade de pâte (du riz) aux tomates séchées et calabresse.
Le 3e service: crème de pois cassé et purée de piment à la chipolté. Ça aussi, je cherche la recette:P
4e service (le repas, finalement): cuisseau de lapin braisé au thym frais, purée de pommes de terre, gold rush (je pense c'est le nom savant de navet et carottes, lol), à l'échalote confite sauce moutarde à la bière Taïga (une bière fabriquée ici, avec de l'eau de l'Esker d'Amos).
Après ça, je suis même pas pleine, tellement c'est long entre chaque service. Il est autour de 21h.
Spectacle de l'imitateur Martin Dubé (je ne savais pas c'était qui avant samedi). Remise de 5-6 autres prix. Arrivée du 5e et dernier service (le dessert). Un croustillant de chocolat en capture (aussi nommé carré de chocolat en bon québécois:P), et une mignardise (gâteau) au thé vert (recette demandée ici aussi).
Il est 22h30, j'ai 87 photos de plus dans ma caméra, mal aux pieds (faut bien s'habiller chic pour pas être trop remarquée), et bien hâte de retourner chez moi.
Un gala, c'est bien lfun pour la bonne bouffe gratuite quand on travaille, mais c'est vraiment plate quand tu connais personne!

mardi 1 avril 2008

Le Relais pour la vie

Je participe au Relais pour la vie, cette marche pour signifier notre appui aux personnes atteintes de cancer, aux familles endeuillées et aux survivants aussi. Une personne sur deux recevra un diagnostic de cette terrible maladie au cours de sa vie. Une personne. Sur deux. C'est énorme. Dramatique. Meurtrier. Je me suis inscrite suite à une conversation avec Ma mère, l'énergique. Mine de rien, cette maladie a touché ma vie. Pas mal tout le monde connaît quelqu'un, ou est en lien avec quelqu'un qui connaît une personne atteinte, morte ou vivante. Mon grand-père. Cancer du poumon. Mort il y a 20 ans. Le lendemain de mon quatrième anniversaire. La fille de la grande amie à ma mère. Morte à l'âge de 20 ans. Toute la vie devant elle, impliquée partout. Fille de parents qui ont bûché pour réussir à enfanter une seule fillette. Ironie du sort.
Mon oncle. Cancer sans guérison possible. 10 ou 15 ans à vivre. En rémission. Ce sont les personnes proches. Je ne compte plus les amis de mes parents, de mes amis.
Je marcherai donc, avec des milliers d'autres partout au Québec, durant 12 heures. De 19h à 7h am le 13 juin prochain. Dans mon patelin.
Marcher pour se donner un défi. Pour montrer notre appui. Pour se souvenir des disparus. Prier avec les malades. Croire au miracle avec les survivants. Fraterniser.
Je cherche des personnes pour me commanditer ou pour acheter des luminaires (5$). Des reçus d'impôts disponibles avec les dons de 10$ et plus. Si ça intéresse quelqu'un, faites-le moi savoir: bkcocotte@hotmail.com
Il n'y a pas d'arnaque, en passant.